Pas de liberté conditionnelle pour Ackbar Goolamgoskhan. Provisoirement accusé d’avoir brûlé vive sa femme, Zarina Goolamgoskhan, âgée de 24 ans, il a été entendu devant la Bail and Remand Court mardi. Le magistrat a jugé que pour sa propre sécurité, il doit être maintenu en détention. 

C’est la question de la sécurité du suspect qui a fait pencher la balance. Le magistrat Neeshal Jugnauth a jugé plus prudent de ne pas accorder la liberté conditionnelle à Ackbar Goolamgoskhan, provisoirement accusé de tentative de meurtre sur sa femme, Zarina Goolamgoskhan, 24 ans.

C’est mardi que le suspect, âgé de 37 ans, a été entendu devant la Bail and Remand Court. Le magistrat a expliqué qu’Ackbar Goolamgoskhan vit dans la même localité que les proches de la victime et que ces derniers l’ont déjà malmené.

Zarina Goolamgoskhan, brûlée vive début décembre, avait inculpé son mari sur son lit de mort à l’hôpital Victoria à Candos. Selon cette mère d’un bébé de moins d’un an, Ackbar Goolamgoskhan l’a aspergée d’alcool avant de craquer une allumette, la brûlant vive. Le trentenaire a nié ces accusations, affirmant que la jeune femme s’était brûlée elle-même en faisant la cuisine.

Toutefois, les proches de la victime avaient soutenu que le couple battait de l’aile. Ils disaient qu’Ackbar Goolamgoskhan frappait régulièrement sa femme et qu’ils se seraient disputés au sujet de la pension qu’ils recevaient juste avant le drame.