Elle a suscité la colère de nombreuses personnes. Une sexagénaire qui a posté un commentaire à caractère communal sur son profil Facebook samedi est activement recherchée par la police. Des arrestations dans le cadre de cette affaire ne sont pas à écarter ce lundi 20 janvier.

L’affaire a provoqué un tollé. Samedi, une femme de 60 ans, qui ferait partie d’une secte très connue selon nos recoupements, a posté un commentaire à caractère communal sur son profil Facebook. Ce qui lui a valu une pluie d’insultes et des menaces de mort. Une marche de protestation, réunissant une centaine de personnes, a également été organisée par le Mouvement unité du peuple (MUP), hier dimanche 19 janvier, au Plaza. Et ce lundi, la police pourrait procéder à des arrestations dans le cadre de cette affaire.

Dans le commentaire en question, l’internaute émet des critiques à l’encontre d’un activiste du Parti travailliste, qui n’aurait, selon elle, pas dû participer aux célébrations entourant une fête religieuse. Avant d’enchaîner sur des propos à caractère communal, visant une catégorie de la population en particulier.

Les facebookeurs n’ont pas tardé à lui donner la réplique. «Je vais incendier ta maison et tuer les membres de ta famille», a écrit l’un d’eux.«Cette femme doit présenter des excuses au peuple mauricien. Et la police doit prendre des sanctions dans les plus brefs délais», affirme, pour sa part, Shivananda Patten, le secrétaire du MUP, qui milite pour l’unité nationale. Cette association a également porté plainte contre l’auteure du commentaire. Les enquêteurs et les officiers de la Cybercrime Unit confient, pour leur part, que la sexagénaire est activement recherchée. Ses commentaires sont passés au crible afin de déterminer s’il ne s’agit pas, en fait, d’un faux profil.

Dans le même registre, une autre femme, âgée d’une trentaine d’années, est également recherchée pour avoir posté des commentaires à caractère communal sur les réseaux sociaux.