C’est sous les regards, bien souvent inquiets, des habitants que des officiers de plusieurs ministères se sont rendus à Triolet ce mercredi 19 mars. Ce village du Nord a été placé «on high alert» après que quinze cas de dengue, tous endémiques, y ont été répertoriés.

Des officiers du ministère de la Santé, de l’Environnement, du Tourisme, des Collectivités locales, ainsi que du District Council, se sont ainsi déplacés de maison en maison pour effectuer un exercice de pulvérisation. Lors d’un exercice appelé «Larviciding», des officiers repèrent des endroits où il y a des accumulations d’eau et y pulvérisent une solution afin de tuer les larves de moustiques.

Des officiers sont passés de maison en maison ce mercredi à Triolet.

Une autre équipe prélève, elle, des échantillons d’eau contenant des larves et les envoie au laboratoire à des fins d’analyses. Et cet après-midi, aux alentours de 17 heures, un exercice de fumigation aura lieu.

Les habitants, eux, disent avoir de vives inquiétudes. «Mo pe trakase depi monn tann sa. Parski mo ena zanfan. E si sa maladi la kapav afekte otan bann adilt ki sa kapav fer lor enn zanfan?» s’interroge une habitante.

Le ministre de la Santé, Lormus Bundhoo, tient une conférence de presse à l’Emmanuel Anquetil Building ce mercredi pour informer la population des mesures prises pour limiter la propagation de la maladie.