Publicité
Décès tragique au Port: «Naya» pleuré par ses proches
Par
Partager cet article
Décès tragique au Port: «Naya» pleuré par ses proches

Il s’affairait parmi les conteneurs dans le port. Jean Raoult, 62 ans, plus connu sous le nom de Naya, a connu une fin tragique sur son lieu de travail samedi soir 23 novembre. Il est mort écrasé sous un chariot élévateur (forklift). Ses proches comptent entamer des actions légales contre le conducteur qui, selon les premières informations, parlait au téléphone au moment de l’accident.
La famille Sadrien, de la route Ménagerie, à Cassis, peine à croire qu’un des siens a trouvé la mort dans des circonstances tragiques. Jean Raoult, 62 ans, plus connu sous le nom de Naya, est mort écrasé sous un chariot élévateur (forklift) au port, samedi soir. «C’est un collègue de mon père qui nous a annoncé la mauvaise nouvelle», raconte Jerry, 39 ans, l’un des fils du défunt.
Le couple Sadrien, Naya et Marie Murielle, compte sept enfants – cinq fils et deux filles – âgés entre 26 et 40 ans. Marie Murielle, 59 ans, garde le souvenir d’un mari «bien gentil», qui «prenait soin de tous ses enfants» et qui aimait son travail. «Il ne s’absentait jamais», se rappelle-t-elle. Naya travaillant la nuit et Marie Murielle le jour, ils ne se voyaient pas tous les jours. Elle l’a vu pour la dernière fois le mercredi 20 novembre.
Un des fils du couple, Daniel, 35 ans, que l’express a joint par téléphone, dit regretter de n’avoir pas pu être là pour les funérailles de son père. Celles-ci ont eu lieu hier après-midi. Le jeune homme réside à Crawley, en Angleterre. «J’avais demandé à papa de venir passer le nouvel an chez moi. Mais il avait refusé, car il devait assister au mariage d’une cousine. Il comptait envoyer des cadeaux de Noël pour mes enfants à travers un cousin», confie ce Cleaner qui habite en Angleterre depuis sept ans.
La famille Sadrien compte entamer des actions légales. «Selon nos informations, le conducteur du forklift parlait sur son portable au moment de l’accident», soutient un membre de la famille. Un témoin du drame déclare que le défunt «semblait paniqué et courait quand il a été écrasé par la machine, qui venait en sens inverse».
Publicité
Publicité
Les plus récents




