La page Facebook d’un quotidien est au centre d’une controverse suite à la mort d’un jeune homme de 28 ans. Atish Ramnarayan, un habitant de Grand-Baie, a été victime d’invectives et d’attaques gratuites pour avoir posté un message sur cette page. Le jeune homme y a publié une annonce pour trouver une épouse à son oncle.

L’administrateur de la page a pour sa part demandé aux internautes de faire attention. «Facebook can be a dangerous place», a-t-il notamment commenté. D’autres ont alors pris à parti le jeune homme. Il a été traité de pervers et d’autres qualificatifs peu élogieux.

Sauf que le jeune  homme est décédé dimanche dernier, à la Chisty Shifa Clinic, à Port-Louis. Pour un proche, Atish n’aurait pu «encaisser l’affront subi sur Facebook, et son état de santé s’est détérioré rapidement suite à cet épisode». Le jeune homme était en fait atteint drépanocytose, une maladie du sang. Il s’était déjà rendu en Inde pour suivre des traitements.

Sur Facebook, la nouvelle de sa mort a déclenché une vague de sympathie à son encontre. Plusieurs soulignent qu’il a été victime de cyber-bullying. Une page Facebook prenant position contre le quotidien en question a même été ouverte.

L’administrateur de la page s’est lui trouvé face à une vague de colère. Des internautes sont allés jusqu’à révéler des informations sur sa personne et publier des photos personnelles.

Les excuses de l’administrateur

Sur le site web du quotidien, l’administrateur a publié sa version des faits. Il explique qu’à aucun moment il n’a traité Atish Ramnarayan de pervers. Il a notamment expliqué qu’il dénonçait seulement le lien dans le post, affirmant qu’il s’agissait d’un faux profil. Le page Facebook du quotidien a pour sa part été fermé tandis que l’administrateur a présenté des excuses.

Les explications fournies par l’administrateur du site Facebook d’un quotidien.