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Chitrangada Singh : «Personne ne vous force à Bollywood»
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Chitrangada Singh : «Personne ne vous force à Bollywood»

Thème plutôt novateur pour «Inkaar», en salle ce vendredi 18 janvier : le harcèlement sexuel. Chitrangada Singh, qui partage l’affiche avec Arjun Rampal, nous en dit un peu plus.
¦ Vous interprétez une victime de harcèlement sexuel au travail. Avez-vous déjà fait face à ce genre de situation ?
Non. Je ne dis pas que personne ne m’a regardée de façon insistante ou autre... Bien sûr qu’il y en a qui le font, mais cela peut se passer même lorsque vous êtes en famille. A Bollywood, personne ne vous force, c’est votre choix.
¦ Dites-nous en un peu plus sur Maya, votre personnage.
Elle pense que c’est son droit d’être ambitieuse, autant qu’un homme. Des fois, elle a recours à la manipulation parce que c’est ce que tout le monde fait autour d’elle. Et puis, il y a cette plainte pour harcèlement sexuel qu’elle fait contre cet homme qu’elle aimait... En fait, Maya ne joue pas à la victime, elle défend ce qu’elle pense être juste.
¦ Certaines scènes semblent plutôt explicites. Etiez-vous gênée ?
Vous ne pouvez pas vous dissocier de votre corps ou de votre pensée complètement. Pendant les scènes intimes, tout le monde donnait des instructions telles que : placez votre main ici, prenez telle ou telle posture, on doit voir le cou... Je me sentais embarrassée et tout d’un coup, Arjun faisait une plaisanterie. Cela m’a aidée à me sentir plus à l’aise.
¦ Comment était-ce de travailler avec Arjun ?
Il a un sens de l’humour extraordinaire. Mais, le meilleur chez lui, c’est qu’il ne fait pas semblant d’être quelqu’un qu’il n’est pas. C’est vrai que cela prend du temps pour le comprendre, mais Arjun est un homme merveilleux.
¦ Vous êtes l’une des rares actrices à avoir commencé le cinéma après vous être mariée...
Pour moi, cela s’est passé ainsi. Le cinéma est une industrie où vous êtes jugé sur votre talent. Et c’est le public qui est roi, en fin de compte. Vous aurez du travail s’il vous apprécie et pas parce que vous êtes marié ou célibataire, sexy ou non... Rien d’autre ne compte à part l’appréciation du public.
¦ Après la sortie de «Hazaaron Khwaishein Aisi», vous aviez été remarquée, mais après, vous avez disparu pendant quatre ans. Des regrets?
En rétrospective, oui je regrette. Mais à l’époque, j’étais si peu ambitieuse. Je pensais que si j’allais à Mumbai, je devrais me chercher un appartement, rencontrer des gens du milieu, frapper à certaines portes... Je n’y étais pas préparée. Ce que je voulais, c’est voyager dans le monde et faire autre chose, même si le cinéma me manquait. Je suis contente d’avoir pu accorder du temps à ma famille, je me sens plus en paix, plus sûre de moi et plus concentrée sur mon art à présent. Si j’étais revenue au cinéma plus tôt, j’aurais été déchirée. Maintenant, je suis sûre que c’est ce que je veux faire.
¦ Votre époux, Jyoti Randhawa, est un sportif qui vit à Delhi. Vous, vous passez beaucoup de temps à Mumbai. Comment gérez-vous les doutes qui peuvent découler de cette situation ?
Dieu merci, il ne fait pas partie de Bollywood. Il n’y a aucun doute. Je connais Jyoti depuis tellement d’années. Nous avons grandi ensemble. L’amitié est primordiale dans toute relation et nous sommes amis. Et cela m’aide à affronter de nombreux défis.
¦ On dit que votre mentor, Sudhir Mishra, est obsédé par vous. Comment gérez-vous cette situation ?
Sudhir est mon gourou. Je le respecte énormément et je suis très reconnaissante pour tout ce qu’il a fait pour moi. Les gens aiment qualifier les relations, mais ce que nous partageons, c’est de l’amitié. La presse peut inventer toute sorte d’histoire, je continuerai à travailler avec lui. D’ailleurs, Sudhir vient souvent chez moi et nous déjeunons et dînons avec mon mari.
(Source : Times of India)
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