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Caritas lance un appel au public
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Caritas lance un appel au public

Seize ans après la construction du Relais de l’Espérance, à Pointe aux-Piments, Patricia Adèle-Félicité secrétaire générale de Caritas, lance un appel à la générosité du public pour rénover ces logements sociaux dédiés aux familles en grande précarité. Cash et matériaux bienvenus !
- Comment les logements sociaux de Caritas à Pointe-aux-Piments sont sortis de terre ?
Patricia Adèle Félicité : - Le projet original du Relais de l’Espérance date de 16 ans. A l’époque, grâce à Harel Frères, nous avons eu un terrain et la Fondation de l’Abbé Pierre en France nous a aidés en partie à financer la construction.
- Mais depuis les logements ont vieilli et en les restaurant vous voulez donner un nouveau souffle au projet ?
Patricia Adèle Félicité : - Oui. En l’espace de 16 ans, une vingtaine de familles ont bénéficié de ces appartements d’urgence. Je précise qu’il s’agissait toutes de familles en grande difficulté, qui avaient besoin d’un toit et de temps pour souffler, trouver un emploi stable, économiser… En moyenne, ces ménages ont passé un an au Relais de l’Espérance et parmi elles, nous avons beaucoup de « success stories ».
- Votre projet s’inscrit dans un accompagnement global de la famille dans la durée et ne se limite pas à prêter un logement en dépannage…
Patricia Adèle Félicité : - Effectivement, ces familles sont identifiées par les services d’écoute de Caritas dans les différentes régions. L’accompagnement des bénéficiaires commence en amont du relogement et se poursuit après, notamment avec l’identification de leur projet de vie. Le gérant du Relais de l’Espérance encadre ses  familles au quotidien, fait le suivi scolaire, aide les parents dans leurs démarches de recherche d’emploi et étudie avec eux les pistes valables pour accéder à un logement de longue durée…  Des formations sont aussi offertes aux adultes, par exemple en alphabétisation ou en life-skills pour qu’ils reprennent confiance en eux. Une condition sine qua non pour rebondir et tendre vers l’autonomisation. Pour se faire, Caritas chemine aux côtés des familles pendant plusieurs mois voire plusieurs années, mais les familles doivent, de leur côté, se montrer motivées pour s’en sortir.
- C’est important pour vous de rénover ces logements pour offrir un cadre plus agréable aux familles ?
Patricia Adèle Félicité : - Oui, car ce n’est pas parce que quelqu’un est pauvre qu’on doit le loger dans n’importe quelles conditions. Nous voulons montrer à ces familles qu’une autre vie est possible, mais comprenez-bien qu’il ne s’agit pas non plus de leur offrir le luxe.
- Aujourd’hui, vous avez des cas urgents qui vous préoccupent ?
Patricia Adèle Félicité : - Oui, nous avons une grande liste d’attente avec surtout un cas bien préoccupant : un couple avec trois enfants, qui dormaient dans un champ de canne à sucre depuis novembre ! Comme nos bénéficiaires de l’an dernier ont tous réussi à trouver un logement stable, soit en construisant, soit en bénéficiant d’un logement de la NHDC, nous souhaitions profiter de leur départ pour rénover les logements vides. Nous avons débuté les travaux mais nous manquons de fonds pour poursuivre. Or, nous perdons du temps et des familles attendent malheureusement un logement dans des conditions très précaires.
- De combien avez-vous besoin pour ce projet de rénovation ?
Patricia Adèle Félicité : - Nous devons réunir au total trois millions pour rénover le complexe de trois bâtiments (12 appartements)  et le centre de formation qui est sur le site. Jusqu’à présent, nous avons seulement rassemblé environ rs 900.000.
- Sur le site, vous avez également un centre de formation professionnelle pour la pâtisserie et un jardin commun…
Patricia Adèle Félicité : - Oui, pour redonner confiance aux familles, nous devons entre autre leur apprendre un métier. Les adultes peuvent donc travailler sur le jardin commun ou être formés à la pâtisserie, mais aujourd’hui pour ces projets (ouverts aussi aux chômeurs de la région Nord), Caritas manque de sponsors. L’aide pourrait venir des entreprises au titre du CSR pour le jardin et la pâtisserie, ce qui n’est pas le cas pour la rénovation des logements.
Propos recueillis par Marie-Laure Ziss-Phokeer
Coordinatrice ACTogether.mu
Suivez l’actualité sociale sur www.ACTogether.mu
Appel pressant au public !
Pour rénover les 12 logements sociaux du Relais de l’Espérance, Caritas n’est pas autorisée à solliciter les entreprises au titre de leur cotisation CSR, c’est pourquoi l’aide des donateurs  individuels est indispensable.
Si vous avez des carreaux, de la peinture, des fenêtres… n’hésitez pas à contacter Caritas au 212.3405. Un versement sur le compte de la MCB n°000230705804 (Compte : Caritas Relais Espérance) serait également un coup de pouce bien apprécié !
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