Son contrat prend fin le 10 mars. Et Subhas Seeruttun, le directeur général de la Beach Authority, pourrait ne pas être reconduit à son poste. Selon une source au ministère des Collectivités locales, depuis qu’il a été nommé, le board a eu à gérer plusieurs dossiers, dont certains ont été référés à l’ICAC.

Il enchaîne les controverses depuis sa nomination en tant que directeur général de la Beach Authority (BA). Et alors que le contrat de Subhas Seeruttun prend fin le 10 mars, celui-ci pourrait ne pas être renouvelé. Son sort sera décidé lors d’une réunion spéciale du conseil d’administration de l’organisme, qui se tiendra bientôt.

Convoqué à cette réunion, Subhas Seeruttun devra notamment s’expliquer sur le plan d’assurance médicale choisi pour le personnel. Selon un rapport critique du ministère des Collectivités locales, Subhas Seeruttun n’a pas respecté la Public Procurement Act en faisant son choix.

«Cette réunion spéciale sera l’occasion de savoir si les membres du conseil d’administration peuvent prendre une décision en toute impartialité», explique une source au sein du ministère des Collectivités locales. D’ores et déjà, indique-t-elle, le renouvellement du contrat de Subhas Seeruttun a fait l’objet de vives discussions, la semaine dernière, parmi les hauts fonctionnaires du ministère.

Selon cette source, depuis que Subhas Seeruttun a été nommé à ce poste, le board de la BA a eu à gérer plusieurs dossiers, dont certains ont été référés à l’Independent Commission against Corruption. Parmi ceux-là, le possible empiétement de l’hôtel Blue Lagoon sur la plage de Blue-Bay. Autre cas: le comblement d’une partie de la plage de Trou-aux-Biches, qui avait valu à l’organisme, en 2012, une Enforcement Notice sous l’Environment Protection Act 2002.