Publicité
Au parlement : le ministre Jeetah admet qu’il est un trustee d’EIILM University
25 juin 2013, 17:46
Par
Partager cet article
Au parlement : le ministre Jeetah admet qu’il est un trustee d’EIILM University
Pour la première fois, Rajesh Jeetah admet qu’il est un membre (trustee) de la Jeetah Foundation qui gère la branche mauricienne de l’Eastern Institute for Integrated Learning in Management (EIILM) University, à Ebène.
Cet aveu de taille du ministre de l’Enseignement supérieur a été faite ce mardi 25 juin 2013, au parlement, durant la séance de questions adressées aux ministres. Celui-ci a finalement déclaré ses intérêts au sein de cette université, lorsqu’il a été pressé par l’opposition, de répondre à cette question supplémentaire spécifique du député du Mouvement Militant Mauricien (MMM) Reza Uteem. Une interpellation émanant d’une question du député du Front Solidarité Mauricien Cehl Meeah portant sur le scandale de faux certificats qui ébranle la maison mère d’EIILM University de Sikkim en Inde.
Pourtant avant d’en venir droit au but, Rajesh Jeetah a plus d’une fois soutenu n’avoir aucun intérêt avec la branche d’EIILM University à Maurice, et que « it just happen he (Ndlr Sunil Jeetah) is my brother ». (voir plus bas).
Cette affirmation du ministre est qualifiée « d’extrêmement grave », par l’opposition, car elle révèle d’un conflit d’intérêt.
En ce qui concerne l’affaire de faux certificats délivrés par EIILM University de Sikkim en Inde, et qui a mené à l’arrestation de quatre hauts responsables de l’institution, dont le vice-chancelier, le 6 mai dernier, Rajesh Jeetah a déposé une décision judiciaire de l’affaire d’EIILM de Sikkim, au parlement, soutenant selon lui, que ce cas a été rayé.
Cependant, le député mauve Veda Baloomoody a aussitôt interpellé la chambre sur ce document, expliquant pourquoi ce présent cas de faux certificats a été rayé.
« En septembre 2012, une première affaire similaire concernant EIILM University de Sikkim a été portée devant la justice. Pour une question de procédures, il ne peut y avoir de deuxième enquête portant sur une même charge. Mais le document indique clairement que les autorités sont libres de revenir à la charge avec cette affaire », a-t-il souligné.
Rajesh Jeetah, a auparavant déclaré, suivre cette affaire de près.
« Mon ministère travaille en étroite collaboration avec la Tertiary Education Commission et le haut commissariat de l’Inde à Maurice pour s’assurer que tout soit en ordre pour la branche locale », a-t-il dit.
Selon la TEC, EIILM University a satisfait tous les critères. « Les actions nécessaires seront prises s’il s’avère qu’il y ait des cas de faux certificat ici à Maurice », a garanti Rajesh Jeetah.
Entre-temps, la controverse concernant l’institution tertiaire indienne continue de plus belle. Dans un article en date du 9 juin, paru dans l’édition en ligne de The Tribune, on apprend que les autorités de l’état d’Haryana passent à la loupe les doctorats émis par EIILM University, et trois autres institutions privées - Vinayaka Mission University, Salem (Tamil Nadu), Global Open University, Nagaland et Chandra Mohan Jha (CMJ) University, Shillong. Cela, suite aux plaintes et aux articles de presse concernant des enseignants qui auraient décroché un emploi ou obtenu des promotions avec des « faux » doctorat.
Sunil Jeetah, directeur général d’EIILM University, Ebène.
Interrogé par l’express, Sunil Jeetah, le directeur général de la branche mauricienne d’EIILM University tient lui un autre son de cloche. « EIILM n’est pas une université des Jeetah. Je suis le Managing Director de cette institution ici à Maurice. J’agis comme facilitateur de ce campus indien », clâme Sunil Jeetah.
Il poursuit, que « zis a koz politik », la presse cause un tort énorme à l’université, stressant les élèves et les parents.
Sunil Jeetah affirme que tous les diplômes, y compris les doctorats ont toujours été et continuent à être délivrés par EIILM de Sikkim en Inde. Son université à Maurice comprend 600 élèves.
Publicité
Publicité
Les plus récents
Égalité des genres
«Pena tansion» et «koz manti» : La ministre et sa junior s’affrontent
«Finance Bill»
Haniff Peerun demande au président de bloquer le texte de loi
Natation – 13ᵉ Jeux de la CJSOI – Épreuves du 4 au 7 août - 1ᵉ journée
Maurice débute avec 4 médailles : 1 d’argent et 3 de bronze
Opération coup de poing de la FCC
Voitures de luxe, motos et drogue saisies
Première édition de «Sport Contre la Drogue»
Djahmel Félicité redonne vie à son quartier à Saint-Pierre