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Anushka Sharma : «Biljee a été difficile à interpréter»

9 janvier 2013, 20:00

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Anushka Sharma : «Biljee a été difficile à interpréter»

Ce vendredi 11  janvier sort en salle «Matru Ki Biljee Ka Mandola», de Vishal Bhardwaj. Dans les rôles principaux, Anushka Sharma, Imran Khan et Pankaj Kapur.

Est-ce que Biljee est une extension d’Akira (NdlR, «Jab Tak Hai Jaan») ?

Bijlee est une enfant gâtée. Son père est vraiment riche. Elle se démarque dans son village, dans le district de Madola. D’autant plus qu’elle fait tout pour attirer l’attention. Elle ne réfléchit pas avant d’agir. Elle aime choquer les gens, Biljee est insouciante et imprévisible.

Vous voyez-vous en elle ?

Une fille élevée au sein de l’armée ne pourrait être pourrie gâtée. Par contre, je suis imprévisible, mais je ne le montre pas. Et puis, tout acteur cherche l’attention – mais cela fait partie du métier !

Qu’est-ce que le complexe «Meena Kumari» ?

Meena Kumari est la reine de la tragédie. Et, Biljee est un personnage très complexe. Elle semble heureuse et pleine de vie, mais elle ne l’est pas. Il y a beaucoup de nuances à ce personnage. Elle aime le drame. C’est probablement la raison pour laquelle Matru pense que Biljee a un complexe «Meena Kumari».

Est-ce là un des personnages les plus difficiles que vous ayez interprétés jusqu’ici ?

J’ai campé des personnages de femmes fortes jusqu’ici. Nous avons tendance à trop simplifier les choses, voire à les stéréotyper. C’est facile de qualifier une personne de «bubbly» ou de «romantique », sans même la connaître. Mais, la vérité n’est pas toujours ce qu’elle semble être. C’est justement ce dont parle ce film. Biljee est bien plus qu’une femme forte et pleine de vie. Alors oui, je pense que ce personnage est le plus complexe que j’ai interprété jusqu’ici. Cela a toujours été facile pour moi de comprendre les personnages que j’ai joués dans le passé, mais Biljee a été difficile à interpréter.

Une scène mémorable ?

J’adore le climax du film. Je ne peux rien révéler, mais la fin a été la scène la plus fun à tourner !

Dites-nous en un peu plus sur votre look dans ce film...

La façon dont Biljee s’habille est, pour elle, un moyen d’attirer l’attention. De ses yeux cernés de khôl à ses ongles peints d’une couleur très foncée, elle adore être le centre d’attention en étant très punk. Si son père lui demande de ne pas faire de tatouage, elle s’en fera faire un le jour même. Et puis, il y a des filles qui aiment voyager et collectionner des pièces qu’elles associeront pour créer un style funky. Biljee est comme cela. Le ghagra bleu que je porte dans le film vient, en fait, d’une boutique à Haryana. Biljee portera ces pièces très ethniques avec des bottes et des bas !

Imran a dû assister à des ateliers pour ce film. Et vous ?

Cela n’a pas été le cas. En fait, je n’arrivais pas à cerner Biljee. Je pouvais comprendre Shruti Kakkar dans Band Baaja Baaraat, parce qu’elle était très ambitieuse. Mais Biljee est vaniteuse et «vague». Des fois, je me demandais pourquoi elle réagissait de telle ou telle façon. Les films de Vishal Bhardwaj sont complexes. Différents des autres. Il se concentre sur les zones «grises». Cela a été difficile pour moi de comprendre cet univers, de comprendre un film qui n’est pas construit uniquement sur les dialogues. J’ai dû me préparer mentalement pour ce rôle.

Avez-vous accepté ce film d’emblée ou Vishal Bhardwaj a dû vous convaincre ?

Non, pas du tout. Le scénario est hilarant, je riais aux larmes lorsqu’il me l’a narré. C’est un de ces films où les gens font des blagues tout en restant sérieux nul besoin de gags stupides.

Qu’est-ce que «Matru Ki Biljee Ka Mandola» vous a appris ?

Avant, je voyais le monde comme étant soit noir soit blanc. Maintenant, je juge moins, je sympathise plus avec les gens. Par exemple, j’étais très jeune lorsque j’ai regardé Maqbool, je n’y comprenais rien. Lorsque je l’ai revu récemment, j’ai réalisé que les personnages ne sont pas à leur place, mais à la fin du film, vous avez quand même pitié d’eux. Ce film m’a appris à accepter les défauts des autres.

(Source : Times of India)

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