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Affaire Kross Border : Jingree fixé sur son sort ce lundi
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Affaire Kross Border : Jingree fixé sur son sort ce lundi

C’est ce lundi 28 octobre, que le Managing Partnerde Kross Border Trust Services(KBTS), Jaye Jingree, sera fixé sur son sort. Il sera entendu au Central Criminal Investigation Department (CCID) et pourrait être inculpé pour faux et usage de faux. Cela, dans l’affaire de gestion de fonds de Velankani Holdings Mauritius (VHM) au sein de laquelle l’Indien Kolanda Chintalacheruvu Reddy est actionnaire majoritaire.
Sera-t-il inculpé ? Jaye Jingree, Managing Partnerde Kross Border Trust Services(KBTS), sera fixé sur son sort ce lundi 28 octobre, une fois qu’il aura été soumis à une dernière audition menée par les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department(CCID). Cela, dans le cadre des allégations de faux et d’usage de faux portées contre lui par l’homme d’affaires indien Kolanda Chintalacheruvu Reddy auprès de l’équipe des assistants - commissaires de police Pregarsen Vuddamalay et Hemant Jangi.
Tout porte à croire que Jaye Jingree pourrait être inculpé au début de la semaine prochaine, comme cela a déjà été le cas pour quatre de ses collaborateurs. Lui-même avait annoncé son inculpation pour aujourd’hui, lors d’une conférence de presse vendredi dernier. Cela, après un appel du CCID. Mais les enquêteurs semblent décidés à l’entendre avant de prendre une décision.
En attendant, dans le courant de la journée de jeudi, Jaye Jingree a de nouveau été interrogé en présence de l’avocat Veda Baloomoody. Il a fourni des explications quant aux accusations de Kolanda Reddy liées à la gestion de la société Velankani Holdings Mauritius(VHM). Le ManagingPartner a remis des documents pour indiquer que la Management CompanyKTBS n’a jamais falsifié la signature de l’homme d’affaires indien basé dans le New Jersey, aux États-Unis.
Jaye Jingree a souligné que Kolanda Reddy, ne pouvant être présent à Maurice, scannait sa signature et l’envoyait à travers Internet. Ce, dans le cadre de plusieurs décisions au sein du conseil d’administration de VHM, conformément aux dispositions de la Company’sAct sur le principe de Written Resolution.
L’expert-comptable avait déploré que le CCID voulait aller vite en besogne, avant même d’avoir entendu sa version des faits. Jaye Jingree affirme que Kolanda Reddy a voulu se venger car il n’a pas voulu se plier à ses exigences quant à une recomposition du conseil d’administration de VHM après un différend avec ses actionnaires minoritaires.
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