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Slovaque expulsé: Peter Uricek, un fugitif dealer de drogue

28 avril 2022, 16:28

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Slovaque expulsé: Peter Uricek, un fugitif dealer de drogue

Peter Uricek faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international après une décision du juge du tribunal pénal spécialisé de Pezinok, Banská Bystrica, de la Slovaquie, le 21 mai 2020. Selon les autorités slovaques, l’homme de 51 ans est un fugitif, recherché dans son pays natal pour des poursuites pénales à la suite d’une série de délits.

La justice de son pays lui reproche d’avoir constitué, organisé et soutenu un groupe criminel, délit pour lequel il est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans. De plus, il est impliqué dans la fabrication, la détention et le trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, de poisons ou de précurseurs, pour lesquels Peter Uricek est passible d’une peine d’emprisonnement de 20 à 25 ans ou la réclusion à perpétuité.

Depuis 2015, les autorités slovaques l’avaient à l’œil. Il a été identifié comme faisant partie d’un groupe criminel impliqué dans le trafic de drogue. De 2015 à 2018, Peter Uricek et d’autres membres de son groupe auraient fourni des précurseurs – des pilules pour la production de méthamphétamine – pesant 2,544 kg, pour un montant total de 4 800 000 euros (Rs 225 millions), dont environ 480 kg de cette substance étaient produites pour une valeur d’au moins 16 800 000 euros (Rs 788 millions).

C’est en février de cette année qu’il a été arrêté à Maurice, suivant une demande d’extradition de la Slovaquie, faite le 16 août 2020. Il a été libéré sous caution le 9 mars.

Peter Uricek avait posé ses valises à Maurice en 2018 avec un permis de travail en poche en tant qu’homme d’affaires évoluant dans le secteur de la production de boissons. Depuis octobre 2019, il est fiancé à une habitante du Nord.

Un sergent du PIO dénonce l’obstruction de l’avocat

«Obstructing police in the exercise of service.»C’est le motif de la plainte d’un sergent de police de la Tracking Team du PIO, déposée au poste de Line Barracks vers 13 heures, mardi, contre Me Yatin Varma. Il a expliqué que la Divisional Crime Inteligence Unit Northern (DCIU) et la Metro South Division ont donné un coup de main pour expulser Peter Uricek, en vertu de la sec 6(5) de l’lmmigration Act, comme immigrant illégal qui devait rentrer dans son pays le 26 avril.

Le Slovaque était avec Yatin Varma au parking souterrain du PIO. Le policier explique avoir informé Peter Uricek de son séjour illégal. Son homme de loi a pris la parole pour empêcher les policiers de faire leur travail. «Zot pa gagn drwa amenn mo kliyan.» Ils l’ont embarqué dans un véhicule de police pour l’aéroport. L’avocat n’était pas d’accord. Le policier ajoute que Me Yatin Varma s’est comporté de façon agressive en empêchant la police de faire son travail. Il a ouvert la portière pour s’asseoir dans la voiture. Il a résisté afin que son client ne soit pas embarqué.

La DCIU a aussi rapporté l’opération. Une équipe de six personnes de sa division nord a donné un coup de main pour déporter Peter Uricek. Ces policiers ont aussi rapporté que le Slovaque est mêlé à un trafic de stupéfiants dans son pays. Ils ont aussi fait mention que l’avocat Yatin Varma a obstrué leur travail. L’homme de loi s’est introduit dans le van de la police qui partait pour l’aéroport. Dans le parking à Sterling House, l’avocat s’est mis devant le véhicule, gênant le passage. Avec beaucoup de difficulté, la police l’a persuadé de se pousser et a pu se frayer un chemin pour se rendre à l’aéroport et remettre l’étranger aux mains des autorités slovaques

. Sollicité pour une réaction, Me Yatin Varma avance que le sergent n’a pas sa place dans la force policière. «Je lui ai dit qu’il allait à l’encontre de l’ordre d’un juge et cela ne lui a fait aucun effet.Il n’avait rien à faire de l’ordre.»

Avion privé et policiers envoyés par le gouvernement Slovaque

C’était tout comme une mis- sion secrète… Ce jet privé d’Air Slovakia est passé inaperçu des employés de l’aéroport et des touristes, alors qu’il avait atterri à l’aéroport SSR très tôt le mardi 26 avril. Un avion comme les autres… avec plus de 200 places libres, «un jet privé», dit-on. Mais qui n’était pas tout à fait vide, car les autorités de la Slovaquie avaient envoyé une dizaine de policiers pour récupérer et escorter leur compatriote. Selon nos informations, ce sont les agents proches de notre commissaire de police qui ont remis le Slovaque à leurs homologues étrangers. Ces hommes avaient tout l’air de bouncers… Ce sont des policiers de la brigade antidrogue slovaque, d’Interpol et d’autres officiers concernés par le dossier qui ont fait le déplacement.

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