C’était vendu comme une révolution dans la gestion des ressources humaines. Le Human Ressources Management Information System (HRMIS) est un projet mort-né, n’ayant pas eu l’effet escompté et qui a coûté la bagatelle de Rs 422 millions. À ce jour, cette somme a déjà été déboursée. Le ministère de la Technologie, de la communication et de l’innovation (TCI) avait souligné des dépenses Rs 235 millions sur les prochains cinq ans. Bien que le projet ait été rejeté, des frais de Rs 153 086 ont été encourus pour l’année financière 2020-2021. 

Le HRMIS s’est retrouvé dans plusieurs Budgets pour améliorer la gestion des ressources humaines. Le contrat a été alloué à la State Informatics Limited (SIL), compagnie privée dont l’État est actionnaire, sous l’égide du ministère de la TCI. En 2013, un contrat d’environ Rs 420 millions a été alloué à SIL pour le HRMIS. Le logiciel Oracle et ses cinq modules ont été utilisés pour débuter les opérations. Depuis l’acquisition des données, leur utilisation et des pépins techniques ont fait que le ministère de la Fonction publique a décidé d’annuler la suite du projet, car l’État aurait pu perdre Rs 422 millions si celui-ci avait été finalisé. 

Le projet a été introduit en 2014 pour se terminer en 2018. Or, en 2020, le ministère a enterré le dossier et un accord mutuel de rupture de contrat est attendu. Rashid Imrith, président de la Fédération des syndicats du secteur public (FSSP), a maintes fois demandé une commission d’enquête sur ce gouffre financier. Aucun résultat, sauf l’arrêt du projet et le transfert des fonctionnaires qui devaient gérer ce système informatique. 

Le HRMIS Project devait permettre de gérer les arrivées, départs, congés et absences des fonctionnaires. Ils auraient pu suivre diverses demandes et documents.