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Hippisme - Saison 2022: MTC-MTCSL pas partant si les conditions pas réunies
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Hippisme - Saison 2022: MTC-MTCSL pas partant si les conditions pas réunies

Le grand départ de la saison 2022, prévu le 9 avril, pourrait subir un gros couac. Pas seulement dû au retard de la Mauritius Turf Club Sports and Leisure (MTCSL) autour de la soumission de certains documents relatifs à ses finances, dont un certificat de solvabilité, des documents essentiels pour l’obtention d’une licence de «racing organiser», mais aussi en raison des conditions que réclament désormais la MTCSL et le MTC à la Horse Racing Division (HRD) et, par ricochet, au gouvernement.
Alors que la dernière communication de la HRD, datant du 11 mars, enjoignait la MTCSL à lui envoyer des documents manquants pour pouvoir «process» avec sa demande de licence – et le délai a été étendu jusqu’au 25 mars–, voilà que la MTCSL et le MTC, quatre jours après, réclament, à leur tour, à travers une lettre au head de la HRD, Wayne Wood, une série de conditions pour débuter la saison 2022 sous les meilleurs auspices.
La MTCSL, avec le soutien du MTC, bien que cela n’ait pas toujours été le cas jusqu’ici, réclame que la HRD se penche sur une possible réduction de la «betting tax», la réintroduction des «off course bookmakers», l’accès au Champ-de-Mars pour le public et l’imposition d’une charge fixe aux opérateurs de paris dans l’enceinte de l’hippodrome. La lettre, co-signée Jean-Michel Giraud (pour le MTC) et Denis de Speville (pour la MTCSL), est on ne peut plus directe : il serait difficile de commencer la saison 2022 tant que ces «following requirements are not considered».
L’autre volet des doléances concerne la publication et le gazetting des Rules of Racing. Pour le MTC-MTCSL, les Rules Of Racing relèvent de la propriété intellectuelle de l’organisateur de courses. Aucune instance ne serait en droit d’en user sans l’assentiment de la MTCSL et du MTC.
La récente révision des Rules of Racing donne, entre autres, à la HRD un pouvoir de contrôle sur l’accès aux infrastructures du MTC. Pour ce dernier, ce serait contraire à ses droits en tant que propriétaire des lieux.
Dans leur lettre, qui risque de faire beaucoup de bruit, Jean Michel Giraud et Denis Doger de Speville ajoutent toutefois vouloir travailler en collaboration avec la HRD pour l’avancement de toute l’industrie, mais ils se réservent, néanmoins, la possibilité de se tourner vers une cour de justice pour préserver leurs droits.
«Des décisions en ce sens vont au-delà des attributions de Wayne Wood», laisse-t-on attendre à la Newton Tower. On nous a expliqué que «quelques-unes des demandes du MTC-MTCSL ne pourront être satisfaites qu’à travers une révision des lois. D’où le fait qu’elles vont au-delà des attributions de la HRD».
Jusqu’’ici, la MTCSL dit attendre une réaction du gouvernement à travers la HRD. Et qu’il était de son devoir légal de s’assurer, en tant que Public Limited Company et subsidiaire du MTC, que toutes les conditions sont réunies pour protéger les intérêts du MTC, son unique actionnaire.
Cette démarche du MTC-MTCSL montre qu’au Champ-de-Mars, l’intransigeance reste de mise malgré la promulgation de la Finance Act 2021 et l’arrivée de la HRD, comme pour démontrer que le MTC reste le partant le plus important sur la piste.
La Horse Racing Division répond
<p>La HRD a déjà réagi aux demandes du MTC-MTCSL dans une correspondance adressée hier aux principaux concernés. À qui elle a demandé de frapper à d’autres portes comme le ministère des Finances et la <em>Gambling Regulatory Authority </em>par rapport aux conditions imposées pour démarrer la saison des courses. La HRD rappelle aussi au MTC-MTCSL que ce n’est pas à l’organisateur des courses de dicter ses conditions au régulateur. Il nous revient également que la HRD ne compte pas accorder un nouveau délai, fixé au 25 mars, à la MTCSL pour la soumission des documents manquants relatifs à sa demande pour une licence de <em>«racing organiser».</em></p>
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