Énième vandalisme au cimetière St-Georges le premier week-end de l’année. La présence d’un veilleur de nuit et de caméras Safe City ne dissuadent pas les voleurs, constatent tristement les proches dont les tombes sont pillées.

Un troisième jour férié après le 1er et le 2 janvier. Que font des vandales ? Ils ne chôment pas. Mais s’attaquent à des tombes du cimetière St-Georges à Les Salines, à Port-Louis.

C’est avec effroi que les proches des défunts se sont aperçus que les tombes qui avaient reçu la visite d’indésirables se situent dans le périmètre en face du mur du cimetière Nam Soon. Ces proches n’ont pas manqué d’alerter une nouvelle fois les autorités. Car ces actes de vandalisme ne sont pas isolés, mais s’inscrivent dans une série. Avec la nouvelle année qui vient de commencer, résolution a été prise de trouver un plan à long terme pour mettre fin à ces méfaits.

Du côté de la police, on pense que ce serait l’œuvre de voleurs attirés par le fer, ou le cuivre se trouvant dans certains tombeaux.

Le cimetière St-Georges à Les Salines tombe sous la responsabilité de la mairie de Port-Louis. C’est elle qui veille à l’entretien et à la surveillance de ce cimetière ainsi que les autres qui se trouvent à proximité : le cimetière Gébert et le cimetière de l’Ouest.

Il ressort que malgré la présence d’un veilleur de nuit et de caméras de Safe City installées sur la route menant au cimetière St-Georges, pour l’heure, d’éventuels suspects n’auraient pas encore pu être identifiés. Par contre, selon les indications disponibles, le modus operandi des voleurs serait d’opérer sous couvert de l’obscurité, en empruntant un passage menant au cimetière St Georges, non couvert par les caméras de Safe City.

Dans ce cimetière portlouisien, tous les morts ne reposent pas en paix. Pas plus tard que le mois dernier, début décembre 2021, des proches signalaient déjà aux autorités concernées que des caveaux de familles d’origine chinoise avaient reçu la visite de vandales. Les voleurs avaient alors fait main basse sur des objets en cuivre, de la ferraille, ainsi que d’autres objets de valeur. Suivant un constat de l’inspecteur sanitaire, une plainte avait été déposée au poste de police. À son tour, la police de Bain-des-Dames avait référé le cas à la CID de Port-Louis, tandis que des Field Intelligence Officers effectuaient des patrouilles, sans toutefois rien remarquer de suspect.

Le mois dernier, une source de l’enquête indiquait que des «tombalistes ripoux» seraient responsables de ces actes de vandalisme. Mais ces soupçons n’ont pas débouché sur une arrestation.