Du changement est à prévoir au niveau de la capitainerie. En effet, le Port Master, Gervais Barbeau, est en partance. Il devrait prendre sa retraite à la fin de ce mois. Du coup, la Mauritius Ports Authority (MPA) est à la recherche de son successeur. Un appel à candidatures a été lancé il y a quelques jours à cet effet.

Comme qualifications, le candidat devra détenir un certificat de compétence d’une «Master Class I» à l’étranger conformément à la Standards of Training, Certification and Watchkeeping for Seafarers révisée. Il devra également détenir un MBA ou une maîtrise en économie et logistique maritime ou une maîtrise en sécurité maritime et gestion de l’environnement ou maîtrise en développement durable. Pour être éligible à ce poste, le candidat retenu devra avoir au moins 10 ans d’expérience post-qualification au niveau de la direction dans le secteur maritime. Le nouveau Port Master sera rémunéré sur un salaire de base forfaitaire de Rs 151 480. Les intéressés doivent être âgés de 55 ans ou moins à la date limite des appels à candidatures qui est le 30 décembre.

Cependant, les candidatures de ceux âgés de plus de 55 ans peuvent être prises en considération pour un emploi sur une base contractuelle. Parmi les responsabilités du nouveau Port Master, il devra élaborer des stratégies et des plans pour le fonctionnement sûr et efficace du département de la marine. Il devra s’assurer de l’élaboration de stratégies et de plans pour le fonctionnement efficace des opérations maritimes, des urgences portuaires, de la sécurité portuaire, de l’environnement portuaire, du génie maritime, de la radio portuaire et du département de soutage. Il devra aussi conseiller sur le développement général du port conformément aux recommandations du Port Master Plan. Et de s’assurer du bon déroulement des opérations, avec le mouvement des navires qui entrent et quittent le port.

Lors d’une interview parue le 5 novembre, Sanjeev Ghurburrun, le chairman de la MPA a fait ressortir qu’une réforme est prévue au port et qu’il rencontrera les syndicats en janvier après que des spéculations et rumeurs sur un dégraissage massif à la MPA ont surgi. Se basant sur un document de la Banque mondiale, il explique que pour une petite autorité comme la MPA, il faut 50 employés mais il y en a 560. Également pour un organisme de manutention comme la CHCL, qui fait 600 000 TEU par an, il faut 500 emplois. Pourtant, il y en a 1 650. Il conclut que les deux organismes sont en sureffectif. Il estime qu’il est urgent que le port devienne efficace et attractif en moins d’un an.