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Double agression à Ébène: la fille de Priya Hurdowar l’a sauvée d’une mort certaine

10 décembre 2021, 08:00

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Double agression à Ébène: la fille de Priya Hurdowar l’a sauvée d’une mort certaine

Agressée par son époux Randir Hurdowar, mercredi, Priya Hurdowar a pu donner une première déposition à la police, hier. Elle a révélé, notamment comment sa fille lui est venue en aide avant qu’elles ne puissent s’enfuir. L’autopsie de son époux a également été pratiquée. En sus d’une blessure au cœur, des traces de poison ont été détectées dans son organisme.

Deux jours après l’agression dont elle a été victime, Priya Hurdowar se rétablit lentement et est hors de danger. La quadragénaire, employée d’une banque privée, a subi une intervention chirurgicale à la clinique Wellkin, Moka, où elle a été admise mercredi. Elle portait, notamment, une blessure au cou qui préoccupait les médecins. Pour l’instant, elle est toujours suivie de près par le personnel soignant. Cependant, Priya Hurdowar a pu donner une première déposition aux enquêteurs qui se sont rendus à son chevet, hier. Ce serait sa fille de 17 ans, qui était à la maison, qui l’aurait sauvée d’une mort certaine en maîtrisant son époux, Randir Hurdowar, 49 ans.

Lorsque Randir Hurdowar, cadre à la Financial Service Commission (FSC), s’est rendu chez son épouse à l’Ebène Village, il avait déjà en sa possession un couteau, a indiqué la sœur de Roshi Bhadain. «Il a sorti un couteau d’une enveloppe pour m’agresser alors que j’étais dans la cuisine. J’ai tenté de l’en empêcher. Je me suis blessée sur plusieurs parties du corps. J’ai appelé ma fille de 17 ans pour qu’elle m’aide. Mon époux s’est saisi d’un autre couteau dans la cuisine pour l’agresser également. Nous avons pu nous échapper et chercher de l’aide auprès d’un voisin», a-t-elle raconté aux enquêteurs. Ces derniers estiment que le suspect avait prémédité son acte.

De son côté, l’adolescente, qui serait parvenue à désarmer son père avant qu’elles ne puissent s’enfuir, n’a eu que des blessures superficielles et se porte bien physiquement, selon un proche de la famille Bhadain.

Après son forfait, Randir Hurdowar serait rentré chez sa mère à Roches-Brunes et aurait lancé : «Mo bizin mor, mo bizin mor.» Dans la cuisine, il s’est saisi d’une bouteille de poison, qu’il a ingurgité, et s’est ensuite poignardé à mort. L’autopsie pratiquée par le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, et le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué le décès de Randir Hurdowar à une «stab wound to the heart». Des traces d’une certaine quantité de poison ont aussi été détectées dans son organisme.

Les proches du quadragénaire, ex-étudiant du collège Royal de Curepipe et de l’université de Hull en Angleterre, sont encore secoués. Ils n’arrivent pas à comprendre son acte, tandis qu’à la FSC, c’est le silence total. Même la cellule de communication de l’instance ne communique plus.

Selon nos informations, le directeur Dhanesswurnath Thakoor est actuellement à Dubaï et ce serait pendant son absence que Randir Hurdowar a été suspendu de ses fonctions en attendant un comité disciplinaire. Les quelques rares personnes qui nous ont parlé se posent toutes la même question : pourquoi avaiton suspendu Hurdowar ? Un employé a quand même répondu : «Hurdowar ne méritait pas cette sanction alors qu’il y a beaucoup d’autres actes très graves commis par d’autres.» On apprend que Hurdowar appréhendait avec beaucoup de stress la tenue du comité disciplinaire à venir.

Dans l’entourage de Roshi Bhadain, frère aîné de Priya Hurdowar, on laisse entendre que ce dernier préfère s’exprimer publiquement sur cette affaire dans quelques jours.

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