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61e anniversaire de la SMF: les soldats toujours mal lotis
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61e anniversaire de la SMF: les soldats toujours mal lotis

La Special Mobile Force (SMF) a soufflé ses 61 bougies mercredi dernier. L’événement a été célébré avec faste, ceux qui se sont démarqués pendant leur Dps de service ont été récompensés lors d’une cérémonie de remise de prix. Les soldats ont été félicités par le commandant de la SMF, le DCP Anil Kumar Dip et dans la foulée, il a fustigé ceux qui ne font pas honneur à leur uniforme. Cependant, malgré les années passées et les beaux discours, les conditions de vie des membres de cette unité de la police sont toujours déplorables…
La SMF est sur tous les fronts pendant la pandémie. Les officiers contrôlent les barrages routiers, l’accès aux zones rouges et sont placés comme sentinelle devant les centres de quarantaine. Mais plusieurs membres déplorent le fait qu’ils sont toujours mal lotis et leurs doléances tombent toujours dans l’oreille de sourds. «Les toilettes attendent d’être rénovées depuis des années. En cette période de pandémie, où nous devons nous doucher fréquemment, l’insalubrité des salles de bains nous dégoûte», confie un soldat.
D’autres membres, qui sont affectés au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport, se plaignent de la qualité de la nourriture.
Puis, il y a aussi les horaires de travail. Alors que la loi stipule 45 heures hebdomadaires ouvrables, plusieurs membres de cette unité se retrouvent on duty entre 72 heures et 96 heures par semaine. Les jours de congés posent aussi problème. «Ena zot madam pe akouse, zot pa gagn konze. Blok zot», confie un private. Sollicitée, la hiérarchie au sein de l’administration tente de relativiser les problèmes.
Rappelons que les membres de la SMF sont appelés à être de garde au quartier général de Vacoas et sont aussi assignés à la surveillance des résidences des VIP, des ambassades et du chantier du métro entre autres. Ils doivent aussi être prêts à intervenir à tout moment si un problème surgit. En période d’élections, leur rôle est d’autant plus important car leur travail consiste aussi à surveiller l’imprimerie du gouvernement lors de l’impression des bulletins et escorter les urnes vers le centre de dépouillement.
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