Publicité
Covid-19: la plupart des patients positifs ne sont pas malades
Par
Partager cet article
Covid-19: la plupart des patients positifs ne sont pas malades

La majorité des 209 «cas» positifs de Covid-19 sont asymptomatiques, donc ne sont pas malades. Il n’y a aucun patient sous respirateur, ni oxygène. Le seul patient que suit de plus près la Santé, c’est une dame sous dialyse, mais dont la condition est stable. 32 patients positifs sont à l’hôpital ENT et ont besoin d’un traitement, et les 177 autres dans différents centres de traitement. Ces derniers sont asymptomatiques.
C’est ce qui ressort de la conférence de presse du National Communication Committee (NCC) sur le Covid-19, ce mardi 8 juin.
Kailesh Jagutpal, en expliquant pourquoi un nouveau lockdown total n’était pas d’actualité, a aussi expliqué que la plupart des cas détectés n’ont aucun symptôme. Mais qu’il était normal d’avoir beaucoup de cas, en raison de la quantité de tests effectués (2 496 aujourd’hui). Mais le virus reste contagieux d’où l’importance des gestes barrières pour éviter la contamination. D’ailleurs, là où des cas ont été détectés, l’exercice de contact tracing a révélé que si ces mesures avaient été respectées, il n’y avait pas de contamination.
De plus, outre la prolongation de la zone rouge à Vallée-Pitot, hier soir, deux dortoirs à L’Amitié ont été déclarés zone rouge. Ils abritent des travailleurs étrangers de Princes Tuna.
Autres endroits sous étroite surveillance : l’hôpital Jeetoo et celui de Flacq. A Port-Louis, un ward a été mis sous quarantaine. A l’hôpital Bruno Cheong, la salle 2.2 a aussi été placée sous quarantaines après que des patients et du personnel ont été testés positifs.
Le ministère surveille également l’Orange Tower à Ebène, où il y a eu six cas dans une société aux 3e et 6e étages et 79 en quarantaine. Le ministère invite ceux qui travaillent dans ce bâtiment à venir se faire tester demain.
Au total 1 318 personnes sont en quarantaine.
Kailesh Jagutapl a expliqué pourquoi Vallée-Pitot sera en zone rouge jusqu’au 11 juin : parce que deux cas ont été détectés le 28 mai, il faut donc attendre 14 jours pour voir s’il n’y a pas de nouveau cas pour lever la mesure.
La Valette aussi est en zone rouge depuis le 4 juin. C’est le même protocole.
A l’heure des questions, le ministre a réitéré qu’on ne manquait pas de vaccins, avec les 500 000 doses de Sinopharm. Pour justifier l’absence de doses dans les centres, il affirme que ceux-ci ont une capacité limitée : ils peuvent faire entre 800 et 1 000 vaccins par jour. Tous les jours, un total de 10 000 à 13 000 doses sont inoculées. Il affirme aussi que les enseignants sont prioritaires, vu qu’ils ont l’échéance du 21 juin.
Il est resté flou sur les entreprises qui pourraient imposer des sanctions à leurs employés qui ne se feraient pas vacciner. Et il a ouvert la porte à d’autres règlements comme ceux de l’éducation et la santé pour d’autres secteurs…
Publicité
Publicité
Les plus récents




