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Extrême pauvreté: le plus beau des cadeaux pour la famille Nalhung
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Extrême pauvreté: le plus beau des cadeaux pour la famille Nalhung

Quelle différence une année peut-elle faire ! La famille Nalhung ne dira pas le contraire. Il y a un an, l’express était allé à sa rencontre et avait été témoin des conditions précaires dans lesquelles ses cinq membres vivaient. Un an plus tard, c’est avec les yeux remplis de larmes et la gorge nouée que Parvatee Nalhung, la mère de famille, nous a, de nouveau, accueillis dans sa bicoque en tôle à Pamplemousses.
Le changement radical, en l’espace d’un an, saute aux yeux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Parvatee fond en larmes. Elle peine encore à croire à quel point sa vie a changé pour le meilleur. Sa maison est désormais dotée d’une salle de bains comprenant une douche à gaz ainsi que des toilettes, une nécessité de base dont les Nalhung étaient jusqu’à récemment privés. «Mo kado Nwel samem. Mo bann zanfan osi inn dir mwa zot pa bizin plis ki sa parski ki zot inn gagn zot twalet sal de bin, samem enn gran zafer pou zot.»
Le 25 décembre 2019, cette famille n’avait pas les moyens de fêter Noël, ni avait-elle la garantie de pouvoir partager ne serait-ce qu’un repas de famille ensemble. Pour leurs besoins, il fallait qu’ils se rendent chez les voisins. «Mo ti pé pas bokou mizer. Li pa ti fasil pou mwa é mo trwa zanfan. Nou ti pé bizin ekout bann kozé, gagn maltreté kan nou ti pé baign déor.»
C’est un article paru dans l’édition de l’express le jour de Noël, l’an dernier, qui a tout changé. Kamlesh Oogur, Chief Executive Officer de la compagnie Immobilus Consultants, qui l’a lu, n’est pas resté insensible.«Ce n’était pas possible pour moi de continuer à vivre normalement sans essayer d’apporter ma contribution.» Avec l’aide de son directeur général, Kaviraj Rookny, ils ont tous deux entrepris les démarches pour soulager Parvatee et sa famille. Hier, ils étaient d’ailleurs à Pamplemousses pour rencontrer la famille.
«Nous avons d’abord effectué un état des lieux avant de débuter les travaux. Il a fallu couper des arbres et installer l’électricité. Il a surtout fallu que la maison soit connectée à un réseau de fourniture d’eau avant de pouvoir contempler la construction des toilettes ou de salle de bains»,explique Kaviraj Rookny à l’express. Le but était de compléter les travaux le premier trimestre de l’année, sauf que le Covid-19 a frappé.S'est ensuivi le confinement.
«Malheureusement, les travaux ont dû être stoppés pendant trois mois», relate notre interlocuteur. Ce n’est que vers la fin de septembre que le chantier a repris. Et il y a environ deux semaines, les travaux ont finalement pris fin après la pose de carrelages, soit juste à temps pour que les Nalhung puissent enfin profiter comme il se doit des festivités de fin d’année. Au total, quelque Rs 200 000 ont été déboursées aux frais d’Immobilus Consultants. «Koumadir enn Bondié finn désann lor later é inn vinn kot mwa pou soulaz mwa. Mo rémersié zot bokou», explique Parvatee Nalhung.
Kamlesh Oogur et Kaviraj Rookny invitent, quant à eux, d’autres compagnies à emboîter le pas à Immobilus Consultants et d’aider des familles dans le besoin. «Cela aidera à diminuer la peine des personnes, surtout en cette période.»
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