Si les résultats de la contre-autopsie effectuée sur Pravin Kanakiah par le Dr Satish Boolell confirment ceux du Dr Gungadin, qui avait conclu à un traumatisme crânien, cela ne veut pas dire, nous dit-on, qu’il n’y a pas eu de foulplay. «Il s’agit de savoir comment la victime a eu ces traumatismes : s’est-il jeté du haut de la falaise ou l’y a-t-on poussé ?» Il est possible aussi, dit-on, que le Procurement Officer au ministère des Finances affecté à la Santé a été frappé à la tête avant d’être projeté du haut de la falaise.

D’ailleurs, nous rappelle-t-on, les résultats d’analyses des organes prélevées n’ont pas encore été soumis. «Ces résultats pourront nous renseigner sur d’autres éventualités, par exemple si la victime a été droguée ou subi une injection d’une substance quelconque. Aucune piste n’est à négliger, ni celle du suicide ni celle de l’accident.»

D’autre part, nous apprenons que les images des caméras de Safe City, que ce soit à Réduit ou à Souillac, n’auraient pas encore été complètement visionnées. Si elles l’ont été par la police, aucune communication n’a été faite à ce propos. Ces images sont attendues pour déterminer comment Pravin Kanakiah s’est rendu à Souillac ou du moins comment il a quitté Réduit.