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Décès de Kistnen: «Pena personn dan box akizé», dit Maneesh Gobin
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Décès de Kistnen: «Pena personn dan box akizé», dit Maneesh Gobin

Lors d’une conférence de presse conjointe des ministres Maneesh Gobin, Avinash Teeluck et Alan Ganoo ce mercredi 9 décembre, ils sont revenus sur la déclaration des avoirs d’Arvin Boolell. En répondant aux questions de la presse, ils ont aussi défendu leur collègue, Yogida Sawmynaden.
«En sa kapacité de parlmantaire, li finn fer enn délit», a déclaré Maneesh Gobin en parlant de la déclaration des avoirs d’Arvin Boolell. Selon lui, le leader de l’opposition a juré un faux affidavit lorsqu’il a déclaré ses avoirs.
Questionné sur la mort de Soopramanien Kistnen et les allégations contre Yogida Sawmynaden, Maneesh Gobin a fait savoir que pour l’heure, il n’y a que des témoignages. «Il n’y a personne dans le box des accusés», a-t-il dit.
Arvin Boolell défend son intégrité
Quant à Arvin Boolell, lorsqu’il a appris que l’ICAC était en présence d’une lettre anonyme sur sa déclaration des avoirs, hier, il a tout de suite réagi à travers une bande sonore qu’il a envoyée aux salles de rédaction. «Vous ne trouvez pas cela étrange qu’au moment même où les enquêtes sont en cours sur l’affaire Angus Road et la mort de Soopramanien Kistnen, subitement, une personne envoie une lettre anonyme à l’ICAC ? Si j’étais au Parlement, j’aurais posé beaucoup de questions sur ces deux affaires.» Rappelons que le mardi 24 novembre, le speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer, a suspendu Arvin Boolell pour les deux prochaines séances parlementaires, sur une motion du Premier ministre.
Arvin Boolell affirme qu’il n’a pas fait de «round tripping» pour obtenir un héritage ou exploiter des gens pour offrir des biens à son enfant. Il souligne qu’il n’y a rien illégal si, en tant que père, il offre des biens à son enfant. «Ces biens, je les ai obtenus de mes parents. Cependant, la succession n’a pas pu se faire comme il se doit car mon père est décédé avant qu’on l’acte notarié ne soit réalisé. La personne ne comprend pas et ne sait pas ce à quoi j’ai droit ou pas. Si cette dernière était honnête, elle aurait au moins dû révéler son identité. Jamais de ma vie je n’ai fait quelque chose à l’encontre de la loi. Cette personne s’est rendue à l’ICAC et celle-ci va pouvoir enquêter. Mais je n’ai jamais été lâche ou malhonnête. Je lance un appel : on ne doit pas se laisser influencer par un gouvernement qui manipule l’opinion publique. On continuera à faire notre travail avec persévérance.»
Arvin Boolell a rencontré ses hommes de loi, hier. «Je ne vais pas tolérer qu’on mette en doute mon intégrité. Je compte une carrière politique pour laquelle personne ne peut me pointer du doigt. Ce ne sont pas des personnes véreuses qui vont m’empêcher de faire mon travail.»
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