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Jack Bizlall: «Nou bizin program enn manifestation»

8 juin 2020, 12:03

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Jack Bizlall: «Nou bizin program enn manifestation»

Le négociateur syndical explique qu’il y a un combat à mener au niveau de la préservation de l’emploi et des acquis dans le contexte du Covid-19. Jack Bizlall explique qu’il faudra se concentrer principalement sur l’hôtellerie car ce secteur n’est pas près de s relever alors que d’autres peuvent se remettre en selle. Lors de l’assemblée générale des employés de l’hôtellerie se tient ce lundi 8 juin, il dit s’attendre surtout  que la date d’une manifestation soit arrêtée et que la stratégie des syndicats peaufinée.

Pour Jack Bizlall, les efforts des syndicats doivent se concentrer sur le plan salarial. «Pa question ki nou tomb dakor pou diminié salaire», indique-t-il, dans une vidéo publiée à la veille de ce rassemblement. L’Etat, notamment le ministère du Travail a un devoir de formation pour préserver l’emploi pour les Mauriciens, explique-t-il encore.

«Dans la construction, le budget a déjà été voté. En tenant compte des projets antérieurs, nous arrivons à presque Rs 100 milliards. Des travaux sont en cours mais nous faisons face à un manque de main-d’œuvre locale dans ce secteur. Comment relancer l’économie par la construction dans une telle situation ? L’emploi pa pé al ver ou. Nou pena sa kantité ouvrié la.»

Les employés, explique Jack Bizlall, se trouvent surtout dans le secteur des services. «Comment leur demander de se transformer en maçons sur un chantier ? 15 000 jeunes ne travaillent pas parce que ces types de secteurs ne les intéressent pas. Ils ne veulent pas être des laboureurs…» 

Il faut donc, selon Jack Bizlall, une importante formation pour une transition de cette économie, «pou ki banla retrouv zot dan secter industriel et nou gayn nou l’autonomie alimenter, par examp»

Jack Bizlall critique également l’abolition du National Pension Fund. «Comment peut-on changer de système sans une étude d’actuaire ? On ne peut faire toutes sortes de propositions sans nous assurer que la pension contributive n’est pas remise en question.» Il faudrait, pour lui, que les autorités discutent de la question, sans rien imposer.

Pour le négociateur syndical, ce budget aurait dû comprendre deux temporalités. L’une pour des actions immédiates, et une autre sur le long terme. «Pann donn nou enn clarté nécessaire pou coné kot pé alé. Les propositions ont été faites en vrac», dira-t-il.

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