Publicité

Tentative de meurtre sur un policier: liberté conditionnelle pour un étudiant

6 juin 2020, 15:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Tentative de meurtre sur un policier: liberté conditionnelle pour un étudiant

Lui parle de machination, la police parle de voie de fait sur policier et possession de drogue. La MCIT doit faire la lumière sur l’arrestation d’un jeune homme, où un coup de feu a été tiré.

Il est soupçonné de tentative de meurtre sur un policier affecté à l’Anti Robbery Squad de la Special Supporting Unit et aussi de possession de drogue. Jade Chellun, un habitant d’Ébène âgé de 23 ans et qui est étudiant dans une institution universitaire, a retrouvé la liberté conditionnelle, mercredi. Il a dû fournir une caution de Rs 10 000. Ce cas un peu spécial, car la police a dû faire usage d’une arme à feu après une course-poursuite à la rue St Martin, Roche-Bois, le 25 mai, est suivi par la Major Crime Investigation Team (MCIT).

Le jeune homme a été entendu par les enquêteurs de la MCIT en présence de son homme de loi, Me Rama Valayden. Lors de son interrogatoire, il a nié les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il serait victime d’une machination de la part des policiers qui l’ont arrêté et ce serait eux qui auraient placé la drogue dans sa voiture. Jade Chellun raconte qu’il ne s’est pas arrêté lorsque l’on le lui a demandé car il croyait avoir affaire à un voyou.

«Un homme en civil s’est jeté sur le capot de ma voiture. À cet instant, je ne savais pas que c’était un policier. Pensant que c’était un malfaiteur, j’ai continué ma route», a-t-il expliqué aux enquêteurs. Farhan Muhammad, 21 ans, un habitant de Castel qui était en compagnie de Jade Chellum, avait aussi été arrêté le 25 mai. Il a dit ne pas être au courant de la présence de la drogue dans la voiture. Le jeune homme a retrouvé la liberté conditionnelle, lundi.

Pour rappel, ce jour-là, alors que le pays était en confinement, des policiers de l’Anti Robbery Squad avaient intercepté Jade Chellun au volant d’une voiture. Mais ce dernier, selon les policiers, ne se serait pas arrêté et aurait poursuivi sa route. Le véhicule, affirment les agents, aurait traîné un de leur collègue sur plusieurs mètres et un coup de feu a dû être tiré. Il est à noter que cette version des faits aurait laissé les enquêteurs du MCIT un peu septique, dans un premier temps.

Me Rama Valayden a même demandé que les images des caméras de surveillance de la région soient sécurisées, pour être étudiées. Selon une source proche du dossier, on explique que les images ont été visionnées et qu’on y apercevrait bien un homme qui est traîné par la voiture.

Rappelons que selon les «standing orders» de la police, un agent peut tirer un coup de feu dans un cas de vol avec violence ou avec effraction, ou si le policier tombe sur un individu qui s’apprête à commettre un crime ou à agresser quelqu’un avec circonstances aggravantes, ou si la vie d’un de ses collègues est en danger.

 

Publicité