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Déconfinement: comment surmonter ses peurs

16 mai 2020, 14:00

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Déconfinement: comment surmonter ses peurs

Le déconfinement est source de joie mais également de craintes. Le confinement a permis de resserrer des liens entre les membres de la famille. Sortir de ce cocon et affronter le monde peut faire peur. Cependant, nous avons tous besoin de relations sociales et de retrouver d’autres personnes. Il est bien de se le rappeler. Nous continuerons à avoir des relations satisfaisantes en nous ouvrant aux autres.

Les craintes économiques font malheureusement partie de notre quotidien. De nombreux emplois sont menacés. Pour faire face à cette angoisse, il faut apprendre à puiser du courage et de croire dans la force de pouvoir se reconstruire. Ne cédez pas à la négativité si vous vous retrouvez au chômage mais faites appel à résilience présente en chacun de nous.

Pour d’autres, se retrouver loin du bureau et de certains collègues pendant un moment a été bénéfique. L’idée de les retrouver à nouveau engendre stress et crainte. Revivre les pressions managériales au quotidien suscite beaucoup de peurs. D’autres se sont habitués au télétravail et reprendre le chemin du travail et passer des heures dans un bureau peut s’avérer anxiogène. Pour apaiser ces craintes, parlez-en avec votre employeur, votre manager et exprimer-leur votre vision des choses et du télétravail. La communication va réduire le stress.

L’une des nombreuses craintes est le transport en commun. On nous a tellement répété que l’extérieur est synonyme de danger. Face à cette situation menaçante, on vit la peur légitime d’être contaminé et de contaminer nos proches. La majeure partie d’entre nous n’aurons d’autres choix que de prendre les bus. Pour atténuer nos peurs, respectons les gestes barrières : distanciation sociale, le port du masque, l’utilisation fréquente de solutions hydroalcooliques, le lavage des mains… Ces mesures nous permettront de mieux gérer cette situation difficile dans la durée.

En l’absence d’un vaccin, on a tous peur d’une deuxième vague.  En reprenant certaines activités sociales ou économiques, ne tombons pas dans la paranoïa. L’autre ne doit pas devenir notre ennemi. Ne soyons pas méfiants à l’extrême à l’égard d’un ami, d’un collègue, d’un étranger.  Faisons le choix de nous tourner vers la pulsion de vie et de l’intelligence.

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