Un sergent affecté à la Special Supporting Unit (SSU) a porté plainte au poste de police de Line Barracks, le 31 mars, après que les pneus de sa voiture ont été crevés et ses rétroviseurs volés. Selon lui, les responsables ne sont nuls autres que ses collègues. 

Dans sa déposition, le policier a expliqué aux enquêteurs qu’il avait laissé sa voiture dans un parking la veille pour se rendre à la prison de Petit-Verger. Vers 6 heures du matin ses collègues devaient l’appeler pour l’informer que sa voiture a été endommagée. La valeur des dégâts est estimée à environ  Rs 20,000.  

Selon nos informations, cet incident découlerait d’un problème interne à la SSU. Deux clans de cette unité s’affrontent. L’un est composé des anciens de cette unité et l’autre de policiers suspendus qui ont été appelés à reprendre leur service et intégrés la SSU. Ces derniers se sentiraient frustrés car selon eux, les tâches les plus dures leur sonr confées systématiquement et affirment que les anciens sont favorisés par la hiérarchie. «On nous envoie sur les chantiers du métro.  Nos heures de travail sont doublées.  Il n’y a pas de toilettes sur place et nous devons rester debout pendant des heures, qu’il pleuve ou qu’il vente.  Maintenant nous sommes déployés pour prêter main-forte aux sentinelles dans les supermarchés», confie un des policiers réintégrés.  

Les caméras  dans l'enceinte de la SSU devront être visionnés après l’incident.  Contactée, une source officielle du Police Press Office confirme que quatre policiers ont bien eu un accrochage avec le sergent et  qu'une enquête a démarré pour situer les responsabilités.  Quant aux policiers, ils ont été transférés dans une autre unité de la SSU et devront être interrogés incessamment.