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«Menaces de mort»: «J’ai dit à Callichurn de ne pas faire campagne devant la mosquée»
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«Menaces de mort»: «J’ai dit à Callichurn de ne pas faire campagne devant la mosquée»

L’ex-policier nie avoir proféré des menaces de mort à l’encontre du ministre du Travail. Ce dernier maintient, lui, avoir été menacé. Mais la présence même du politicien sur le lieu de culte, mercredi, suscite des questions.
Après une nuit en cellule, Altamess Emamdin a retrouvé la liberté conditionnelle hier devant le tribunal de Pamplemousses. Cet habitant de Triolet, âgé de 63 ans, est soupçonné d’avoir menacé de mort le ministre du Travail Soodesh Callichurn, mercredi,devant la mosquée Bagh-E-Muhammadi, à Triolet. «Ki to pé fer la ? Si mo gagn twa déor, mo koup twa, mo pankor fini avek twa ek to papa», aurait lancé le suspect au ministre. Toutefois, ce dernier nie en bloc les accusations. «Je lui ai dit de ne pas faire campagne devant la mosquée», relate Altamess Emamdin.
«Li ti pé zwenn tou dimounn. Li pé dir pa blié mwa, pa blié mwa. Monn al koz ar li», poursuit Altamess Emamdin. Ce dernier, un ex-policier, raconte qu’il n’est pas en bons termes avec le père du ministre, un problème ayant surgi entre eux lors de la dernière campagne électorale. Depuis, les plaintes à la police s’enchaînent entre eux, pour menaces et agressions.
Altamess Emamdin a été libéré contre une caution de Rs 5 000. Il devait payer Rs 7 000 mais comme il n’avait pas cette somme sur lui ni les moyens de la régler, le magistrat Vignesh Ellayah a revu la somme à la baisse. Le suspect est défendu par Me Akil Bissessur gratuitement.
La comparution de cet habitant de Triolet a cependant été éprouvante, car elle était prévue dans la matinée. Or, il n’a pu être entendu parce qu’un représentant du parquet n’était pas présent. L’audience a été reportée à 13 heures, en attendant que des arrangements soient faits.
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