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Coffres-forts de Ramgoolam: le DPP sera-t-il partie prenante ?
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Coffres-forts de Ramgoolam: le DPP sera-t-il partie prenante ?
Bras de fer entre l’exPremier ministre et le Directeur des poursuites publiques (DPP), Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, dans l’affaire des coffres-forts. Navin Ramgoolam veut que le DPP soit partie prenante alors que ce dernier ne veut pas y être mêlé.
La Master and Registrar de la Cour suprême, Me Renuka Devi Daby, qui a entendu la motion de Navin Ramgoolam hier,mardi 23 octobre, a mis sa décision en délibéré. L’ancien Premier ministre poursuit l’État et les enquêteurs devant la Cour suprême et leur réclame une roupie symbolique.
Dans sa plainte, Navin Ramgoolam a mis le DPP comme codéfendeur. Medaven Armoogum, Senior State Counsel, a avancé trois raisons pour soutenir que le DPP ne peut être partie prenante dans cette affaire. L’avocat a argué que la plainte de l’ex-Premier ministre ne révèle aucune action contre le DPP. Deuxièmement, le DPP n’a rien à faire avec la plainte.
Me Armoogum indique que l’ex-Premier ministre conteste les mandats de perquisition émis contre lui par des magistrats et l’illégalité des actions de la police. La présence du DPP n’est pas nécessaire pour ce procès, a-t-il conclu, arguant que la plainte de Navin Ramgoolam est mal conçue.
Me Gavin Glover, Senior Counsel, qui représente Navin Ramgoolam, estime, au contraire, que la présence du DPP est importante dans la mesure où c’est lui qui a initié un procès au pénal contre son client devant la cour intermédiaire. Selon Me Glover, le DPP a un intérêt dans cette affaire. Il a fait un historique de ce procès, actuellement devant la cour intermédiaire. Si la cour décide de maintenir le DPP comme partie prenante, aucun préjudice ne lui sera causé.
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