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Dopage d’Aspara et Maxamore: Gilbert Rousset plaide non coupable

19 octobre 2018, 05:15

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Dopage d’Aspara et Maxamore: Gilbert Rousset plaide non coupable

Il devra de nouveau se présenter ce matin, vendredi 19 octobre, devant le commissaire des courses. Après que les coursiers Maxamore et Aspara ont été contrôlés positifs au stanozolol, un produit illicite, après leurs victoires respectives lors des 7e et 9e journées, l’entraîneur Gilbert Rousset a été «charged» à deux reprises sous le règlement 208 (5). Il a plaidé non coupable.

Le règlement 208 (5) se lit comme suit : «Notwithstanding paragraph (4) (ii) when a sample taken at any time from a horse under the responsibility of a licensed trainer, after analysis is found to contain any illicit substance, the trainer and any other person in charge of such horse at the relevant time shall be guilty of an offence and be liable to any of the penalties provided in Rule 11 (d), unless that person can prove to the satisfaction of the Racing Stewards that he had, at all times, taken all reasonable and permissible measures to prevent the administration of such illicit substance to the horse».

Me Gavin Glover, qui représente l’entraîneur, a signifié son intention d’interroger d’autres personnes, avant que les commissaires des courses ne délibèrent. Reste à savoir si l’entraîneur pourra convaincre le board qu’il a pris toutes les mesures possibles afin que ses chevaux ne soient pas manipulés.

Prise de sang

Lundi 15 octobre, lors de l’audition devant les commissaires des courses, Me Gavin Glover, a demandé plusieurs précisions à Bertrand Baudot, le Managing Director de Quantilab. Il a voulu comprendre à quel moment ces deux chevaux ont pu être manipulés. Me Gavin Glover a d’emblée demandé à Bertrand Baudot de confirmer si cela a pu se produire après la première prise de sang. En effet, ces échantillons pris sur eux le vendredi matin n’avaient pas révélé la présence du Stanozolol ; ce sont les échantillons pris après leurs victoires qui contenaient ce produit. 

Bertrand Baudot devait répondre que ce n’est pas évident de le dire. Il a expliqué que beaucoup de facteurs entrent en jeu. Selon le professionnel, si le produit incriminé a été administré aux chevaux très peu de temps avant que l’échantillon du vendredi ne soit pris, il peut ne pas être détecté. Il a cité d’autres facteurs comme la profondeur de l’injection dans le muscle du cheval ainsi que le fonctionnement des reins de ce dernier, ce qui aurait un effet sur l’apparition du produit dans l’échantillon de sang. 

Par la suite, la défense a évoqué le cas du palefrenier Lavish Lallbeeharry incriminé dans le dopage d’Aspara qui aurait avoué à la police qu’il avait administré ce produit illicite à ce cheval le lundi précédant la course. Dans la foulée, Betrand Baudot a été appelé à dire s’il était possible qu’un coursier soit manipulé avec du Stanozolol lundi et ne pas être contrôlé positif le vendredi. À cette question, l’homme fort de Quantilab a déclaré que c’était «very impropable that this may have happened». 

Qui se chargent des palefreniers?

Me Gavin Glover a aussi demandé certaines précisions à Nawaz Rawat du Mauritius Turf Club (MTC). Ceux-ci concernaient les palefreniers, en général. L’avocat voulait, entre autres, savoir sous quelle responsabilité se trouvent les palefreniers, celle du MTC ou des entraîneurs. 

Au cours de l’enquête, il a été établi que le cas du dopage Aspara a pu être élucidé grâce aux aveux du palefrenier Lavish Lallbeeharry à la police après un travail minutieux effectué par, d’une part, Nawaz Rawat, et d’autre part, Soodesh Seesurrun, l’assistant-entraîneur de l’écurie Rousset. Si le suspect a avoué son forfait dans le cas d’Aspara, reste que celui de Maxamore n’a, jusqu’ici, pas encore été élucidé, le palefrenier ayant nié toute implication dans celui-ci.

À noter que le palefrenier Lavish Lallbeeharry a été banni à vie de toutes les instances des courses hippiques.

 

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