Il a été questionné sur les 136 noms qu’il avait remis à la commission Lam Shang Leen le 18 avril 2016, ce mardi 16 octobre. S’il ne donne pas les noms en public, c’est qu’Ally Lazer estime que c’est à la police de faire son travail.

«Mo pa zis bizin fer zorey sertenn dimounn gagn nissa ar noms», a-t-il déclaré à sa sortie du Central Criminal Investigation Department. C’est la raison pour laquelle il ne les divulgue pas au public. Le travailleur social est conscient qu’aucune arrestation ne peut se faire uniquement à travers des listes et les rapports qu’il a soumis à la police. Il espère quand même que les autorités enquêteront à partir de ses informations. 

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De rappeler que lorsqu’il a des informations sûres, il n’hésite pas à les mettre sur les réseaux sociaux, à l’instar de celui qui avait vendu de la drogue à un jeune de 19 ans. Ce dernier est décédé d’une overdose par la suite. 

Ally Lazer a encore une fois réitéré que la police fait correctement son travail. «Il n’y a qu’une minorité qui est pourrie», a-t-il insisté. D’ailleurs, plusieurs de ses informateurs sont des haut gradés de la police qui, selon lui, ne font pas confiance au système et ne dénoncent pas les trafiquants directement à leurs unités respectives.

Le travailleur social reste à la disposition du CCID pour des informations supplémentaires. Par ailleurs, il organisera un meeting bientôt pour faire d’autres révélations.