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Goûteur de cannabis, c’est un métier

28 septembre 2018, 08:20

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Goûteur de cannabis, c’est un métier

Vous êtes en quête d’un nouveau job ? Pourquoi pas devenir goûteur de cannabis ? C’est au Canada qu’on en recrute, à trois semaine de l’entrée en vigueur de la légalisation de la marijuana, le 17 octobre.

À l’instar d’Ahlot, société basée à Toronto qui est spécialisée dans la vente de cannabis. Dans une récente déclaration publique, le PDG Greg Pantelic faisait ressortir que «les Canadiens vont être submergés par un tsunami de choix. Ils devront se déterminer parmi des centaines de marques et identifier quelles souches de marijuana sont les meilleures pour eux».Raison pour laquelle Ahlot embauche des goûteurs de cannabis, dont la tâche principale est d’évaluer la qualité du cannabis qui sera proposé à la vente. 

Et le salaire proposé à ces personnes n’a rien de fumeux, jugez-en par vous-même : quelque Rs 1 335 (32,80 euros) de l’heure, soit environ le coût d’un gramme de cannabis à Maurice (dépendant de le région et de la qualité de l’herbe) ! 

Ce n’est pas tout. Les goûteurs de marijuana ont des horaires flexibles et ne travaillent pas plus de 16 heures par mois. Sans compter qu’ils reçoivent une allocation mensuelle de 200 dollars pour leurs dépenses. 

Au Canada, selon le cabinet Deloitte, le marché du cannabis représenterait entre 3 milliards et 5 milliards de dollars, et fournit 150 000 emplois. Lundi 24 septembre, L’Institut national statistique Canada avait révélé que d’ici à la fin de l’année, 5,4 millions de Canadiens consommeront du cannabis.

De quoi donner des idées aux autorités mauriciennes et favoriser la création d’emplois ?

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