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Sport automobile: «Les Mauriciens ont du chemin à faire», dit le drifter Shehzad Sooroobally
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Sport automobile: «Les Mauriciens ont du chemin à faire», dit le drifter Shehzad Sooroobally
Il a trouvé plus fort que lui hier, dimanche 23 septembre, lors du premier tour de la phase finale du Red Bull Car Park Drift à Beyrouth, au Liban. Face à des adversaires expérimentés et coriaces, le Mauricien Shehzad Sooroobally a pris la 14e place (sur 17 au total).
Il est certes déçu de ne pas s’être qualifié pour la demi-finale. Pour autant, Shehzad Sooroobally note les «progrès» réalisés. Il salue aussi le fait d’avoir pu conduire sa propre voiture, une BMW E30 – au lieu d’utiliser un véhicule de drift de location comme c’était le cas lors des précédentes participations des Mauriciens au Red Bull Car Park Drift Series. «Cela m’a permis de faire un pilotage aussi précis que possible et de montrer au public et aux juges de cette finale internationale que les pilotes mauriciens savent se débrouiller.»
N’empêche que «le circuit était difficile, surtout avec une surface un peu trop glissante pour que ma voiture puisse donner un bon contrôle et faire beaucoup de fumée avec les pneus». En effet, le Mauricien a récolté peu de points pour pour les éléments «bruit et fumée».
Les juges du Red Bull Car Park Drift allouent des points pour le bruit des moteurs et la fumée dégagée par les pneus, qui ajoutent au caractère spectaculaire du drift. Face aux voitures modifiées plus puissantes des autres concurrents, la BMW E30 de Shehzad Sooroobally ne faisait pas le poids. Au total, le drifter mauricien n’a obtenu que 144 points ; il en a perdu beaucoup en faisant des fautes techniques.
«C’est ma deuxième participation à cette finale internationale et après avoir vu les performances des autres, je constate que nous les Mauriciens, avons encore beaucoup de chemin à faire pour arriver au niveau des meilleurs en termes de véhicules», fait ressortir Shehzad Sooroobally.
Outre le Mauricien, des pilotes d’Algérie, d’Arabie Saoudite, d’Egypte, des Emirats Arabes Unis, de Jordanie, du Liban, du Maroc, d’Oman, du Quatar, de Tunisie, de Turquie ont participé à cette phase finale. C’est le Libanais Oliver El Kik, coach de drift, qui a remporté le titre avec 374 points, au volant d’une Nissan 350Z. À la deuxième place, son compatriote Kifah Hilal qui pilotait une BMW E30. La troisième place est revenue à l’Egyptien Hisham Al Khateeb, dans sa Nissan Silvia.
Le jury était composé d’experts internationaux en drift : Aleksandr Grinchuk, Robbie Nishida, Mike Whiddett et Eli Ghanem.
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