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Réseaux sociaux: insulter son patron n’est pas une faute grave mais…
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Réseaux sociaux: insulter son patron n’est pas une faute grave mais…
Sa vue vous hérisse les poils. Vous en avez marre de ses sourires hypocrites. Vous ne pouvez vraiment plus encaisser votre supérieur hiérachique. Quoi de plus simple, alors, que de se défouler entre collègues ou amis (attention, pas les «kamarad/koleg kamaron») sur les réseaux sociaux. Mais voilà, cela pourrait constituer une faute grave, voire vous valoir un licenciement. À moins que…
C’est en France que cela se passe. Mercredi 12 septembre, rapporte Le Figaro, la chambre sociale de la Cour de cassation a, dans un arrêt, confirmé le licenciement injustifié d’une salariée pour faute grave. La faute grave en question : elle avait tenu des propos insultants et menaçants à l’égard de sa supérieure hiérarchique dans un groupe fermé sur Facebook.
L’employée en question avait rejoint un groupe sur Facebook, intitulé «Extermination des directrices chieuses». Or, et c’est ce qu’a conclu la justice, étant donné que ses propos ont été tenus dans un groupe fermé, la conversation est de ce fait de nature privée. Et ne peut, en aucun cas, mener à son licenciement.
Il y a toutefois des exceptions, écrit encore Le Figaro. Notamment si, sur votre lieu de travail, vous êtes en plein «crachage de venim» sur les réseaux sociaux. Si vous ne vérouillez pas votre ordinateur, cela enlève automatiquement à vos propos leur caractère privé.
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