Son nom est cité dans le rapport de la commission d’enquête sur la drogue. L’ex-juge Paul Lam Shang Leen et ses assesseurs recommandent qu’un «in-depth inquiry» ainsi qu’un «audit trail» des avoirs de Me Raouf Gulbul soient menés. Estimant que ce dernier aurait pu commettre plusieurs offenses, telles que «subordination de témoins, blanchiment d’argent et acceptation de paiements en liquide au-delà du montant autorisé». À la suite de l’enquête, dit la commission Lam Shang Leen, les autorités concernées devront prendre des mesures appropriées «where they deem fit». 

Sollicité, Me Gulbul tient à préciser que «ce rapport de la commission d’enquête sur la drogue n’est pas une condamnation en justice». Et que ses homes de loi vont étudier le rapport en profondeur. «Ensuite, nous déciderons s’il faudra aller de l’avant avec un Judicial Review.» 

C’est, dit-il, «un droit fondamental de demander une judicial review d’un rapport d’une commission d’enquête». D’ailleurs, ajoute Me Raouf Gulbul, «ce n’est pas la première fois qu’il y a un judicial review sur un rapport d’une commission d’enquête si une personne pense être lésée par les ‘findings’». De citer le cas de Navin Ramgoolam, qui avait été cité dans le rapport de la commission d’enquête Kaya.