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Grève de la faim à St-Malo: «On demande au moins un terrain»
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Grève de la faim à St-Malo: «On demande au moins un terrain»
Les sinistrés de Baie-du-Tombeau réitèrent leur demande afin qu’ils puissent avoir une maison de l’État. «Du moins un terrain sur lequel on peut temporairement construire une maison en tôle le temps qu’une autre en dur nous soit octroyée par le gouvernement », affirme Rajespedee Candasamy.
Cette dame âgée de 48 ans et Baya Douglas, 70 ans, deux sinistrés du centre de St-Malo, ont entamé une grève de la faim au Jardin de la Compagnie, à Port-Louis, depuis 20 heures le vendredi 13 juillet. Le responsable du centre a annoncé que les familles qui y ont trouvé refuge, après le passage du cyclone Berguitta, en janvier dernier, devront vider les lieux en 48 heures. Le délai expire ce lundi.
Nulle part où aller
En raison de la présence des sinistrés, le centre ne peut fonctionner comme à l’accoutumée. Si les grévistes disent comprendre la position des autorités, ils déplorent le fait qu’ils n’ont nulle part où aller. Rajespedee Candasamy fait ressortir que les sinistrés ne comptent pas décamper.
Le centre de St-Malo n’est pas le seul concerné. Il y a également ceux de Baie-du-Tombeau, Beau-Séjour, Cité Vallijee, Bambous et Tranquebar. Au total, une soixantaine de personnes sont touchées par cette mesure. Les sinistrés de St-Malo avaient déjà fait une grève de la faim en février.
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