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La race et la distinction de sexe éliminées de la Constitution française: de quoi inspirer nos députés?

13 juillet 2018, 08:02

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La race et la distinction de sexe éliminées de la Constitution française: de quoi inspirer nos députés?

Le Directeur des poursuites publiques (DPP) en faisait mention dans la dernière «newsletter» de son bureau. Et c’est à l’unanimité, hier, jeudi 12 juillet, que les députés français de tous bords ont adopté l’abolition du terme «race» dans l’article 1er de la Constitution de la France.

Cet article 1er, qui définit «les valeurs fondamentales de la République française», se lit désormais ainsi : «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine ou de religion». Contre auparavant, «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion».

Les députés français font ainsi d’une pierre deux coups. Non seulement ils éliminent la notion de «race» dans l’article 1er, mais aussi, et surtout, suppriment toute «distinction de sexe». Le président Emmanuel Macron a, en effet, fait de l’égalité homme-femme une de ses priorités. Un peu comme le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à Maurice…

Et, voilà une nouvelle qui devrait apporter de l’eau au moulin des activistes écologistes, en particulier Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL). Fin juin, Nicolas Hulot, ministre de l’Écologie français, a annoncé que la «protection de l’environnement» devrait également figurer dans l’article 1er de la Constitution. Une demande formulée par AKNL au gouvernement mauricien, dans la Déclaration de Pomponette.

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