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Kickboxing: Judex Jeannot fait le point

20 juin 2018, 19:45

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Kickboxing: Judex Jeannot fait le point

Ils ont à nouveau fait honneur au quadricolore. À la BestFighter WAKO World Cup 2018, les kick-boxeurs mauriciens ont su tirer leur épingle du jeu. James Agathe, Warren Robertson, Fabrice Bauluck et Stania Rathbone raflant la médaille d’or, tandis que Jessica Jocelyn et Nacish Jankee ont ramené le bronze. Des performances saluées hier matin, mardi 19 juin, au retour de la sélection nationale à Maurice.

Petit comité d’accueil pour souhaiter la bienvenue  à la sélection

Avant de se prononcer sur la performance des tireurs mauriciens, l’entraîneur national, Judex Jeannot, a tenu à remercier ABC Group, Velogic et le ministère de la Jeunesse et des sports. «Ce sont eux qui ont rendu ce déplacement possible. Sans eux, nous n’aurions pas eu l’opportunité de nous exprimer parmi les meilleurs mondiaux et réaliser de si bons résultats.»

EXCELLENT : Warren Robertson, médaillé d’or  (-54 kg junior)   

Le junior des -54 kg a été excellent sur le ring. Le progrès réalisé entre la Coupe du monde de Hongrie en mai 2017 et cette Coupe du monde en Italie est immense. Warren Robertson est un sacré phénomène. Malgré quelques déchets sur lesquels on doit encore travailler, il a montré une nette supériorité face à ses deux adversaires. Il a boxé avec la manière et n’a montré aucune hésitation. Je pense qu’il a eu le déclic au niveau mental. C’est excellent en marge des Championnats du Monde juniors (NdlR, 15 au 23 septembre).

Warren Robertson est décrit par Judex Jeannot  comme un sacré phénomène. 

TRÈS BIEN : les médaillés d’or, Fabrice Bauluck (-54 kg) et James Agathe (-81 kg)  

Ce sont des tireurs expérimentés. Fabrice est double champion du monde en lowkick (2013 et 2017). Il a aussi remporté quatre victoires en Coupe du monde de Hongrie (2012, 2013, 2015 et 2017) et une autre en Russie. Cette fois, il remporte sa première Coupe du monde en full-contact. Pour lui, c’était un double défi. Lors de la demi-finale, il est venu à bout du vice-champion du monde en titre de full-contact avec beaucoup de facilité alors qu’il n’est qu’à 50 % de sa forme.  

James Agathe et la présidente de la fédération, Isabelle  Jeannot, jubilant ensemble. 

James Agathe, champion du monde 2013, n’a rien perdu de ses acquis. Il l’a bien démontré face au Français Prewa Padabadi lors de la finale. Il a parfaitement maîtrisé le combat et inspire surtout le respect des autres participants. Il poursuit ses bons résultats après ses précédents titres en Coupe du monde de Hongrie en 2010, 2011, 2014, 2015 et 2017. Lui aussi n’est pas à son meilleur niveau mais il fait facilement la différence. James Agathe comme Fabrice Bauluck ne doutent pas sur le ring.  

PEUVENT MIEUX FAIRE : les -52 kg, Jessica Jocelyn (médaillée de bronze en senior) et Stania Rathbone (médaille d’or en junior)  

Jessica Jocelyn a progressé depuis la Coupe du monde de Hongrie en 2017. Elle a montré plus d’envie. Cependant, elle peut aller plus loin. Elle aurait pu gagner son combat contre la Russe Daria Kutyrova pour obtenir sa place en finale.

Quant à Stania Rathbone, elle n’a pas pu boxer. Son adversaire, Mathilda Demange, a déclaré forfait sur avis médical. C’est dommage, mais je confirme sa participation aux Mondiaux juniors en septembre. Elle a un volume de travail régulier et a le niveau pour les Mondiaux.

MENTION SPÉCIALE : Nacish Jankee, médaillé de bronze chez les -60 kg 

Il perd sa demi-finale contre le Turc, Zeki Kaya Mehmet, mais il fait preuve de tellement de courage au cours des trois rounds. Son adversaire avait l’expérience et la puissance mais il a montré sa bravoure. Il s’est battu jusqu’au bout pour mettre son adversaire K.-O. Je pense qu’il peut mieux faire mais il faut qu’il continue à travailler avec la même régularité.

 

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