L’intelligence artificielle, la blockchain et la crypto-monnaie. Autant de nouvelles technologies mises en avant dans le Budget. Toutefois, il faudra patienter pour les utiliser, car elles sont toujours au stade embryonnaire. C’est la raison pour laquelle le gouvernement va mettre sur pied le Mauritius Artificial Intelligence Council.

Ce conseil aidera l’État à mettre en place un écosystème pour les fondations et le développement d’un segment de la technologie financière. À ce chapitre, une dotation est prévue pour l’octroi de bourses à l’intention de 50 étudiants se spécialisant dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la blockchain.

La fintech prend aussi de l’ampleur avec de possibles octrois de licence grâce à la création d’un National Sandbox Licence Committee. La Financial Services Commission sera également de la partie.

Quant à la crypto-monnaie, l’arrivée de mesures comme le Custodian of Digital Assets et le Digital Asset Marketplace vise à booster son émergence. Ces deux technologies devront mettre en place des garanties pour protéger les opérateurs lors des achats et de l’utilisation des crypto-monnaies.

Les banques ou les services qui vont autoriser les transactions associées à des bitcoins ou autre cryto-monnaie pourront retracer les informations. Cela s’avère nécessaire, car de nombreux plans existent et la plupart sont des arnaques.

Secteur Public

La stratégie e-government sera également revue. Un Steering Committee va se pencher sur une modernisation du secteur public. D’ailleurs, une révision du portail du gouvernement et l’arrivée d’un National Authentication Framework sont annoncées (voir page 13).

Pour sa part, l’université de Maurice devra recruter 240 étudiants pour des cours de Computer Science and Engineering. Pour intéresser les plus jeunes à l’informatique, un programme d’initiation au codage sera lancé à l’intention de 2 000 écoliers et 2 500 collégiens.

Au niveau des infrastructures, deux Techno Park sont annoncés. Un High Tech Park à Côte-d’Or et un Technology Park à Rodrigues avec les services TIC en ligne de mire.

Pour Agalega, l’île aura accès dès septembre à Internet à travers le satellite. L’appel d’offres a été lancé en janvier.