Publicité
Festival culturel Porlwi: trois éditions et puis s’en va?
Par
Partager cet article
Festival culturel Porlwi: trois éditions et puis s’en va?
L’heure est au bilan pour le comité organisateur du festival Porlwi. Lequel a décidé de «faire une pause», après trois éditions «les unes plus passionnantes que les autres». Un communiqué en ce sens a été publié ce vendredi 20 avril.
Le comité organisateur fait comprendre d’emblée qu’il ne s’agit nullement d’un arrêt définitif. «Cette pause est nécessaire pour nous permettre d’explorer des horizons accueillants, des volontés affirmées, mais aussi pour permettre aux différentes parties prenantes, publiques comme privées, de réfléchir à la meilleure formule pour un engagement équitable et durable au festival et à la culture», indique-t-on.
«Dans ce pays où le vivre-ensemble fait notre force et où l’enjeu principal est de le garder, le festival Porlwi a rassemblé et réussi à fédérer les Mauriciens de tous âges…»
De rappeler que le festival Porlwi a offert une plateforme de choix à plus de 750 artistes locaux, régionaux et internationaux. Et que quelque 1 350 000 festivaliers y ont participé. «Dans ce pays où le vivre-ensemble fait notre force et où l’enjeu principal est de le garder, le festival Porlwi a rassemblé et réussi à fédérer les Mauriciens de tous âges, sans différence. Nous avons rempli notre promesse de valorisation de la capitale et de ses lieux abandonnés afin de montrer leur potentiel culturel», peut-on lire dans le communiqué.
Le comité organisateur souligne également l’impact économique non-négligeable du festival. «Lors des trois éditions, la recette totale générée par les dépenses des festivaliers dans la ville (dans les commerces, restaurants, hôtels…) est quatre à six fois supérieure à l’investissement du départ du festival.»
Le festival est une initiative non profitable, qui a vu le jour grâce à un partenariat public-privé, qui a fédéré plus de 40 partenaires chaque année. «Nous espérons que tous les acteurs s’engageront de manière collaborative afin de construire une véritable politique culturelle mauricienne.»
Publicité
Publicité
Les plus récents