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Sivaramen: «À quoi servent certaines institutions publiques ?»

5 mars 2018, 11:25

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Sivaramen: «À quoi servent certaines institutions publiques ?»

Si les institutions publiques ne font pas leur travail, nous on doit faire notre métier de journaliste, a insisté le directeur des publications de La Sentinelle, dans une interview accordée hier à l’hebdomadaire Sunday Times. «Pourquoi l’ICAC ne réagit pas depuis la publication des documents ? Dans le cas du Yerrigadoogate, je suis allé personnellement déposer des documents à l’ICAC mais on n’a rien entendu jusqu’ici. Si les institutions ne fonctionnent pas, moi je dois faire mon travail», a fait ressortir Nad Sivaramen à la rédactrice en chef de Sunday Times, Zahirah Radha.

À la question de notre confrère si «éthiquement parlant, l’express n’enfreint pas, dans l’affaire Platinum Card, la Banking Act», le Directeur des publications de LSL soutient : «Il y a intérêt supérieur. Dans ce cas aussi, c’est l’intérêt public qui prime.»

Plus loin dans l’interview, Nad Sivaramen reconnaît que cette affaire risque d’entacher les célébrations du 50e anniversaire. «Elle tombe au mauvais moment surtout avec l’arrivée du président indien à Maurice. D’autant qu’il sera accompagné d’une armada de journalistes indiens. Et on sait que ces derniers seront encore plus critiques que les journalistes mauriciens.»

En conclusion, Nad Sivaramen a souhaité qu’il y ait moins de lobbies sectaires à Maurice et que la méritocratie prime à tous les niveaux. «Un Mauricien, peu importent ses origines, doit pouvoir accéder à des postes de responsabilité sur la base de ses mérites. C’est cela le mauricianisme.»

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