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Deejaying, She Devil: classée première djette de la région africaine
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Deejaying, She Devil: classée première djette de la région africaine
Sa musique plaît au plus grand nombre. Aux platines She Devil met le feu à la piste de danse. Sabriyah Jamalkhan, de son nom d’artiste She Devil, est une djette décidée, bien dans sa peau et dans sa tête. Fin décembre djanetop.com, site de référence des djettes à travers le monde, l’a classée numéro un en Afrique. «Je ne m’y attendais pas du tout. Cela a été une réelle surprise surtout que les Sudafricaines sont vraiment fortes», explique-t-elle. Ce succès She Devilse l’explique par sa persévérance. «Je me donne à fond dans ce que je fais. J’ai beaucoup travaillé en postant des photos et des vidéos. Je pense que cette nomination est le fruit de mon travail», explique-t-elle.
Si elle s’adonne au deejaying depuis 2014, Sabriyah Jamalkhan a une longue carrière dans la musique et le monde de l’événementiel. Elle a débuté en tant que relation officer en 1997 au Palladium, dans le même temps elle est modèle pour la Mazy Agency. En 2002, avec le deejay Alain B, qui a introduit la trance à Maurice, Sabriyah Jamalkhan crée Technokratz Music Entertainments et donne la chance à plusieurs deejays de se faire connaitre en organisant des soirées à travers l’île. En 2014, grâce à l’encouragement de ses proches elle participe au Ministry of Sound Dj Academy. Elle est classée parmi les 25 meilleurs deejays.
Au fil du temps Sabriyah Jamalkhan a pris d’assaut les platines et s’est forgée une personnalité. «J’ai choisi le nom de «She Devil» parce que cela signifie être forte et fonceuse», explique-telle. L’Electronic Dance Music (EDM) devient son mode d’expression. En 2016, elle devient le guest djane du Suffren et se frotte à des djettes internationales. En novembre de la même année elle représente Maurice à la 3e édition de Spring Break Indian Ocean à Madagascar. L’année dernière enfin elle a fait son entrée dans le classement de Djanemag.com, magazine de référence des djettes.
Toutefois son parcours n’a pas été des plus aisés. «Être deejay est un métier d’homme. Quand une femme intègre cet univers ce n’est pas toujours facile. Plusieurs fois quand je suis aux plaintes on vient voir si mon appareil est allumé et si je mixtes vraiment. On n’aurait pas agi ainsi si j’étais un homme», explique-t-elle.
Mais sa passion a été plus forte que les préjugés. «Aujourd’hui on voit de plus en plus de djettes. Si pour certaines c’est quelque chose à la mode, être deeejay est un vrai métier et cela demande des connaissances musicales ainsi que d’être constamment à l’écoute de son public et de le faire aimer sa musique», souligne-t-elle.
Forte de son succès, She Devil a lancé il y a une semaine son école de deejaying. «Je veux toujours promouvoir les deejays, mais surtout leur montrer comment faire le métier en les guidant et en les mettant face aux appareils qu’il faut», explique She Devil.
La jeune femme n’a pas fini de nous étonner. Elle compte aller plus loin. Les votes pour la meilleure djettes, cette fois au niveau mondial, vont débuter en mars et She Devil compte sur les Mauriciens pour voter pour elle sur le site djanemag.com. Et si vous voulez la voir à l’oeuvre, rendez-vous en avril à la Tamil Night prévue pour se tenir au Palladium. Préparez-vous à vibrer.
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