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Fourniture scolaire: le «cash grant» aboli, retour à la distribution
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Fourniture scolaire: le «cash grant» aboli, retour à la distribution
L’option du cash grant pour l’achat de matériel scolaire a été introduit cette année. Y sont éligibles les familles démunies inscrites auprès de la National Empowerment Foundation (NEF). Sauf que ce système a montré de nombreuses failles. Tant et si bien que les autorités ont décidé d’un retour à l’ancien système, soit la distribution des fournitures scolaires, pour la rentrée de 2018.
Dans les milieux concernés, on indique qu’approximativement 20 00 familles sont concernées. Cela devrait coûter environ Rs 34 millions.
Avec le système de «cash grant», les élèves des cycles préscolaire et primaire touchaient Rs 1 500 chacun et ceux du secondaire, Rs 2 000 chacun. Argent qui devait être remis au chef de famille par chèque bancaire ou virement par la poste. Or il s’est avéré que cet argent n’était pas toujours utilisé pour l’achat de livres et autres fournitures scolaires. Les ONG avaient, en outre, dénoncé ce système. Poussant ainsi le ministère de l’Intégration sociale à mettre sur pied un comité pour revoir ce projet.
Plusieurs options à l’étude
En mars, le ministre de l’Intégration sociale, Alain Wong, expliquait, toutefois, qu’il fallait revoir la méthode de distribution. Faisant notamment ressortir qu’«on peut retrouver les matériaux scolaires distribués par la NEF auprès des marchands ambulants dans la rue». À l’époque, le ministre indiquait que plusieurs options étaient à l’étude afin, justement, d’éviter ce type de problème.
De son côté, Anooradah Pooran, de l’Association pour l’éducation des enfants défavorisés, faisait valoir que des parents qui sont dans une situation précaire, utiliseraient l’argent pour acheter à manger plutôt que du matériel scolaire. «Il y a aussi des parents irresponsables et cet argent est dépensé dans autre chose.» Ce qui lui faisait dire que «c’est une bonne idée de retourner vers la distribution». À son avis, «il faudrait le faire dans les écoles à la rentrée des classes».
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