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Mukesh Balgobin devant un comité disciplinaire après sa destitution
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Mukesh Balgobin devant un comité disciplinaire après sa destitution

Il était en sursis depuis le 24 novembre et le couperet est finalement tombé. Depuis hier, lundi 18 décembre, Mukesh Balgobin n’est plus le président du Mauritius Turf Club (MTC). Cette décision a été entérinée par le board des administrateurs qui a, dans la foulée, procédé à la nomination de Jean-Noël Fayolle comme le nouvel homme fort du Club. Si le président déchu conserve pour le moment son siège au sein du board, il devra toutefois faire face à un comité disciplinaire à la suite de la plainte déposée par son collègue administrateur Frantz Merven et qui avait débouché sur la motion de no confidence de ce dernier.
Sept jours. Voilà le délai qui avait été accordé, selon les statuts du Club, à Mukesh Balgobin pour soumettre ses explications en écrit, comme il l’avait d’ailleurs souhaité. Dans les coulisses, cette stratégie était cependant perçue comme un «delaying tactic» de la part de l’ancien président. Devant le mutisme observé par le principal intéressé, et ce 17 jours après l’expiration du délai, la patience du board est arrivée à son terme. Lors d’une réunion hier, Mukesh Balgobin est passé à la trappe après une décision unanime des autres administrateurs. Mais comment en est-on arrivé là ?
Attitude jugée inacceptable
Il faut d’emblée faire ressortir que l’ex-président était, depuis quelque temps, en délicatesse avec l’équipe des administrateurs. Mukesh Balgobin, il faut le dire, ne disposait plus d’aucun soutien au sein du board. En cause, plusieurs désaccords dont celui relatif au dossier PMU Moris. Pour rappel, alors qu’il avait initialement donné son accord pour rencontrer Gilbert Merven, consultant de Peerless Ltd, pour une session de travail avec le MTC, Mukesh Balgobin serait tout simplement revenu sur sa parole, ce qui avait eu le don d’agacer les administrateurs, plus particulièrement Jean-Noël Fayolle. Cette attitude, jugée inacceptable, aurait grandement contribué à aggraver le malaise déjà existant entre le président et son board.
Une altercation verbale avec Frantz Merven aurait été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, celle-ci débouchant par ailleurs sur une motion of no confidence à l’encontre de Mukesh Balgobin. Selon le communiqué du MTC émis à cet effet, hier, le Club de la rue Eugène Laurent estime qu’«il y avait matière à référer ladite plainte à un comité disciplinaire ». Il nous revient que le comité sera constitué d’un panel indépendant «apte» à juger cette affaire, selon une source. Sollicité pour une réaction, Mukesh Balgobin n’a pas souhaité commenter sa destitution.
Fayolle accède à la présidence
Même s’il coule de source pour certains que Jean-Noël Fayolle est le plus à même d’occuper le fauteuil présidentiel au MTC, l’histoire a aussi voulu que ce soit celui qui avait battu l’exprésident d’un cheveu aux élections de 2015 – 190 voix à 188 – qui le succède à la tête du MTC. Membre du Club depuis le 17 mars 1999, ce «Property Manager» du Groupe GML a fait du chemin dans la haute hiérarchie du MTC depuis son élection en 2015. L’ère Fayolle pourrait cependant être de courte durée car un nouveau président devrait être élu après la prochaine assemblée générale élective prévue en février. Nos nombreuses tentatives d’obtenir les impressions du nouveau président sont restées vaines.
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