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Violence contre la femme: battues, mais battantes

25 novembre 2017, 15:45

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Violence contre la femme: battues, mais battantes

L’ébauche d’un sourire timide au coin des lèvres, le regard pétillant, Rani* est rayonnante dans son ensemble bleu. Pourtant, la vie ne lui a pas fait de cadeau. Mariée depuis 13 ans, elle a été le souffre-douleur de son mari pendant un an et demi. Jusqu’au jour où elle a été prise en charge par SOS Femmes.

Comme Rani, près d’une douzaine de femmes ont trouvé refuge auprès de l’association. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, celle-ci organise 16 jours d’activités en collaboration avec l’ONG La Chrysalide. L’objectif : sensibiliser les gens sur la violence à l’égard des femmes.


 Selon une étude du ministère de l’Égalité du genre, 18,43 % de femmes sont victimes de violence domestique. Evodie Moutou, du centre SOS Femmes, soutient qu’il «n’est pas rare que les 60 places disponibles à l’ONG soient prises, surtout durant les périodes de fin d’année». Rani et Emma*, encadrées par l’association, racontent le calvaire qu’elles ont vécu aux côtés de compagnons violents.

«Quand ma belle-mère est décédée, l’attitude de mon mari a changé. Il a commencé à me frapper. Il est même allé jusqu’à me séquestrer et brutaliser les enfants», relate Rani. «Et puis un jour, il m’a menacée de mort. Là, j’ai vraiment eu peur et je suis allée voir la police.»

C’est la police qui l’a référée au centre SOS Femmes, où elle réside depuis un mois. Mais Rani ne compte pas y rester pour toujours. «Je pense beaucoup à l’avenir de mes enfants. Je dois m’occuper d’eux.»

L’histoire d’Emma ressemble à celle de Rani. À 21 ans, la jeune mère s’est retrouvée à la rue avec trois enfants, dont une fille de 4 ans, un garçon de 2 ans et une petite de 7 mois. Selon elle, son calvaire a commencé lorsque son compagnon s’est trouvé une autre petite amie. «Il a commencé à me frapper et m’a chassée de la maison. Il ne me donne plus d’argent pour que je m’occupe de nos trois enfants», explique Emma.

Le coup de trop est survenu il y a trois semaines. Elle raconte qu’il l’a jetée à la porte, la blessant au visage. «Je suis allée à la police, puis à l’hôpital», raconte la jeune mère.

Depuis ce jour, elle est hébergée par le centre SOS Femmes avec deux de ses enfants. Sa fille aînée a été placée chez sa belle-sœur.

Toutefois, Emma ne veut pas être une victime toute sa vie. Elle veut s’en sortir et pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants. «J’ai déjà commencé des cours de coiffure. J’aimerais poursuivre dans cette voie et devenir coiffeuse», lance-t-elle, une lueur d’espoir dans les yeux.

* Prénoms modifies

Nouvelle-France : un trentenaire arrêté pour maltraitance

<p>Une charge provisoire d&rsquo;<em>&laquo;illtreating elderly person&raquo; </em>a été retenue contre Shakti B., 32 ans. Cet habitant de Nouvelle-France a été arrêté mardi, après que sa grand-mère a porté plainte contre lui pour maltraitance.&nbsp;</p>

<p>La femme de 74 ans a expliqué aux enquêteurs que son petit-fils frappait sa mère en lui donnant des coups de poing. Elle s&rsquo;est interposée pour la défendre. C&rsquo;est alors que le trentenaire, fou de rage, l&#39;aurait poussée contre un mur. Blessée, la septuagénaire a reçu des soins à l&rsquo;hôpital.</p>

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