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Enquête de «l’express»: le proxénète pédophile suspendu de ses fonctions

21 novembre 2017, 06:48

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Enquête de «l’express»: le proxénète pédophile suspendu de ses fonctions

«Il y a eu un abus de confiance.» C’est ce que fait part la direction de la société de gardiennage dont l’employé est un prédateur sexuel. Ce dernier a été suspendu et une enquête interne a été initiée depuis la publication de l’article intitulé «Pédophilie: un manager piégé par nos caméras» samedi dans l’express. Pour cause : l’employé, qui porte les initiales A. J., avait utilisé le fourgon de la société privée pour rencontrer une adolescente de 15 ans lundi dernier à Flacq.

En réalité, l’adolescente qu’il devait rencontrer était une journaliste de la rédaction de l’express. Le fourgon de la compagnie devait servir au prédateur sexuel pour emmener sa jeune victime dans un bungalow à Palmar pour un «entretien» pour le job de masseuse. Une démarche qui avait «choqué» la direction de ladite entreprise lorsque deux journalistes de l’express lui ont présenté les faits vendredi dernier.

«Ce genre de comportement est inacceptable et intolérable», avance un membre de la direction. Selon notre interlocuteur, la direction pré- voit également l’éventualité que l’employé soit interpellé par la police. «Une décision finale sur l’avenir de la personne au sein de l’entreprise sera prise par la suite.»

Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se disent interpellés par l’inaction des autorités. Ils déplorent le fait que le pédophile, un habitant de Brisée-Verdière, n’a pas encore été inquiété par les autorités.

L’inspecteur Shiva Coothen, porte-parole de la police, a expliqué qu’il n’y avait jusqu’ici aucune plainte officielle à l’encontre du manager. Toutefois, à la suite d’appels reçus à l’Information Room de la police, celle-ci s’intéresse de plus près à cette affaire.

De son côté, la Criminal Investigation Division de Flacq serait en attente des éléments d’informations de la Brigade des mineurs avant d’ouvrir une enquête.

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