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Violence domestique: il porte plainte contre son épouse pour coups et blessures
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Violence domestique: il porte plainte contre son épouse pour coups et blessures
Douze points de suture à la main, un œil au beurre noir et des ecchymoses sur tout le corps… Un employé d’hôtel, âgé d’une trentaine d’années, a été salement amoché après une dispute conjugale, dimanche 5 novembre.
Ses agresseurs : sa femme et sa belle-mère. Il a porté plainte pour coups et blessures au poste de police de Bel-Air. La présumée victime est actuellement admise à l’hôpital de Flacq.
Jalousie et adultère
Cet incident aurait pour toile de fond une affaire de jalousie et d’adultère. «Il y a trois mois, j’ai appris que ma femme m’avait trompé, mais je lui ai pardonné», nous confie l’époux. Et dimanche, la présumée victime aurait appelé à l’hôtel où travaille son épouse pour demander de ses nouvelles. Sauf qu’elle n’y était pas. «J’ai voulu vérifier car elle m’avait dit qu’elle partait travailler le matin. Mais on m’a appris que c’était son jour de congé», nous relate-t-il.
Notre interlocuteur ajoute qu’il a appelé ses beaux-parents pour savoir si sa femme ne s’était pas rendue chez eux. «Elle ne répondait pas à mes appels non plus. J’ai alors commencé à avoir des doutes.»
Entre-temps, les beaux-parents ainsi que la sœur de la victime sont arrivés pour s’enquérir de la situation. Ils ont tous attendu que l’épouse du trentenaire rentre à la maison. Et une fois qu’elle est arrivée, la situation aurait tourné au vinaigre.
Coups de rondin
L’individu nous raconte que son épouse ne voulait rien entendre. Pressée de questions, la femme serait devenue furieuse. «Elle a pris un objet décoratif et me l’a lancé au visage. Je n’ai pas eu le temps de l’esquiver. Je suis tombé et ma main a brisé la vitre de la table du milieu. Je me suis coupé tout le long du bras.» L’épouse aurait continué de plus belle en lui assenant des coups de rondin sur le dos. Et sa belle-mère aurait aussi essayé de l’étrangler.
Nous nous sommes entretenus avec l’épouse de la victime. «Si mwa monn bat mo misié, bé ki li éna pou dir lor bann mark ki mo éna lor mo lékor», lance-t-elle.
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