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Prix des légumes: la tant bazar coûtera plus cher d’ici début novembre

23 octobre 2017, 15:06

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Prix des légumes: la tant bazar coûtera plus cher d’ici début novembre

Pomme d’amour, concombre, aubergine, piment, calebasse… Autant de légumes qui, d’ici une dizaine de jours, devraient coûter plus cher. C’est du moins ce que prévoit la Small Planters’ Association (SPA). «Il y a déjà une majoration de 15 % des prix des légumes à cause de la fête de Divali. Les prix vont se stabiliser jusqu’à une hausse dans quelques jours», dit le président Kreepalloo Sunghoon. 

Actuellement, la pomme d’amour se vend entre Rs 15 et Rs 20 le demi-kilo. Elle devrait coûter Rs 25, voire Rs 30. Le concombre devrait, lui, passer d’environ Rs 13 l’unité à Rs 15. 

Pourquoi cette hausse de prix ? La chaleur qui commence à prendre place et le soleil qui tape de plus en plus fort. «Le niveau d’évaporation est plus élevé. Mais, pour l’instant, l’irrigation est normale», relève Kreepalloo Sunghoon. 

Un autre élément qui pourrait faire grimper les prix est l’importation de certains légumes. «En général, 25 % des légumes sur le marché sont importés. Mais si la production baisse, on se tournera vers l’importation, ce qui augmentera encore les prix.» 

Pourtant, ces dernières semaines, la tant bazar ne coûtait pas aussi cher. «Il y avait une bonne production, même un surplus de certains produits comme la pomme d’amour», explique le président de la SPA. 

«En général, 25 % des légumes sur le marché sont importés. Mais si la production baisse, on se tournera vers l’importation, ce qui augmentera encore les prix.»

Comment inverser cette tendance ? Selon lui, il est nécessaire d’informer les planteurs de la situation actuelle : les chiffres de production ou encore une évaluation de ce qu’il faut planter ou pas selon les prévisions climatiques, entre autres. «S’il y a un manque d’information, les planteurs planteront comme à leur habitude, avec le risque que les champs soient affectés par le mauvais temps ou les maladies», souligne Kreepalloo Sunghoon.

D’ajouter que «pour que les plantations ne soient pas à la merci des maladies, nous avons dit, à plusieurs reprises, que quand on élimine les insecticides, il faut trouver le remplaçant bio». D’autant plus que la mouche à fruits commence à pointer le bout de ses ailes.

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