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Reza Issack: «Harceler des journalistes est un acte inique»

7 octobre 2017, 19:45

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Reza Issack: «Harceler des journalistes est un acte inique»

Il se garde en retrait de la politique depuis décembre 2014. Reza Issack consacre son énergie à gérer son centre de formation, à Curepipe. Il y enseigne aussi. De temps à autre, l’ex-parlementaire trouve du temps pour assister à une réunion d’une instance dirigeante de son parti ou pour participer à une émission politique. Il garde toutefois un pied dans le parti des Rouges.

L’ancien député est resté branché sur l’actualité. C’est avec peine et inquiétude qu’il note que des journalistes sont soumis à un harcèlement de la part de la police. Le journaliste Reza Issack condamne les agissements de la police envers ses trois confrères de l’express. «Le travail des journalistes repose sur des faits et dans l’affaire Yerrigadoo, les confrères de l’express ont révélé des faits. Il est inacceptable qu’ils soient inquiétés pour cela. Harceler des journalistes est un acte inique

Reza Issack s’est intéressé à la politique par le biais du journalisme. Il était en deuxième année de Higher School Certificate, au collège St Mary’s, en 1972, quand il est contacté par le Dr Fakim, alors directeur de l’hebdomadaire The Star. Le collégien commence par y envoyer des articles. À la fin de ses études, il rejoint l’équipe rédactionnelle. Cette collaboration le pousse à s’intéresser à la situation politique.

Le Dr Abu Kasenally invite Reza Issack à faire de la politique active. Nous sommes en 2000, le Parti travailliste (PTr) termine son mandat et s’apprête à affronter une alliance Mouvement socialiste militant-Mouvement militant mauricien (MSM-MMM). Le Dr Kasenally sera candidat à Plaine-Verte et propose au Dr Rashid Beebeejaun, élu au nº 2, de prendre Reza Issack comme colistier. Il est battu.

Aux municipales de 2001, Reza Issack se retrouve parmi les candidats de l’alliance PTr-Parti mauricien Xavier Duval-Mouvement républicain. Avec ses colistiers Siddick Chady, Anwar Husnoo et Cader Hossenally, il fera opposition au conseil municipal. «Ces années passées dans l’opposition m’ont été très bénéfiques. C’est durant cette période que j’ai appris à connaître les rouages de l’administration municipale et les ressorts de l’action de proximité sur le terrain.» Quand Reza Issack accède au fauteuil du premier magistrat de la capitale en 2005, son travail sera apprécié.

Aux élections de 2010, le leader du PTr demande à Reza Issack de quitter sa circonscription portlouisienne. L’ancien lord-maire est aligné à Stanley–Rose-Hill pour affronter Paul Bérenger, le leader du MMM, dans son fief. Deux jours après le Nomination Day, Reza Issack est victime d’un malaise cardiaque. Il doit subir une lourde intervention chirurgicale et ne peut faire campagne.

Aux élections générales de 2014, le PTr est en alliance avec le MMM. Reza Issack, précédemment très courtisé par le leader du MMM, ne reçoit pas d’investiture. Il accepte, avec philosophie, la décision de son leader. « Je n’étais pas entré en politique pour faire carrière comme député

Sera-t-il candidat aux prochaines élections ? Il ne dira pas non, si son parti fait appel à lui. Mais pour le moment, il s’adonne à sa passion: enseigner, transmettre aux jeunes ces valeurs qui feront d’eux des citoyens responsables, respectables et respectés.

Son parcours

<p>1972 : Encore collégien, collabore au journal &laquo;The Star&raquo;<br />
	1974 : Travaille comme enseignant et collaborateur de journal<br />
	1984 : Devient rédacteur en chef de &laquo;The Star&raquo;<br />
	2000 : Battu aux élections générales<br />
	2001 : Élu conseiller municipal à Port-Louis w 2005 : Élu député de la circonscription no 2<br />
	2005 &amp; 2006 : Lord-maire<br />
	2010 : Candidat à Rose-Hill&ndash;Stanley &ndash; Député correctif<br />
	2011 : Secrétaire parlementaire privé</p>

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