Verront-ils la lumière au bout du tunnel ? Ce lundi 7 août 2017, 462 médecins et membres de la Medical and Health Officers Association pourraient être fixés sur leur sort. Aujourd’hui, la demande de révision judiciaire concernant le Shift System sera appelée en Chambre. Ce sera devant le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen. Depuis le mardi 1^er août, le ministère de la Santé a étendu ce système de rotation dans les départements des hôpitaux publics, au grand dam des généralistes.

Lors d’un check-up médical gratuit, le dimanche 6 août 2017, à l’Islamic Cultural College, Anwar Husnoo, ministre de la Santé, a affirmé qu’il ne ferme pas la porte aux discussions mais est prêt à discuter des modalités du Shift System. Répondant au président de la Federation of Civil Service and Other Unions, Narendranath Gopee, qui a menacé de lui couper le doigt, il a souligné que ce dernier «s’attaque à [sa] personne au lieu de trouver des solutions».

Par ailleurs, d’autres sujets ont été évoqués, notamment le prêt d’un respirateur artificiel de l’hôpital de Flacq à la clinique Wellkin. Mention en a été faite par Anwar Husnoo. Cependant, le samedi 5 août, le leader du Mouvement militant mauricien, Paul Bérenger, avait maintenu que le fait de prêter des équipements de l’État à une institution privée n’est pas une pratique normale. «Il faut condamner le ministre d’avoir pris cette décision», avait-il martelé.

Revenant sur cette déclaration, Anwar Husnoo a répondu qu’il a dû envoyer cet appareil sinon un enfant, le patient qui en avait besoin à la clinique Wellkin, aurait pu mourir. «Quel choix avais-je dans un cas pareil ?»

Quant au bébé qui est né prématurément, le jeudi 3 août 2017, à l’hôpital de Flacq, il a été transféré durant le week-end à l’hôpital de Rose-Belle, où il y a une unité des soins intensifs néonatale. Ce, bien que le ministère ait insisté que le bébé n’a pas besoin du respirateur artificiel.