Mauvaise passe pour la Laiterie de Curepipe Ltée, située à Forest-Side. Confrontée à de sérieuses difficultés financières, elle vient d’être placée sous administration judiciaire (en redressement), a déclaré hier à l’express Sattar Hajee Abdoula, administrateur de la société productrice de yaourts.

Il évoque un problème de gestion, alors que la direction souligne que la situation financière s’est fragilisée au fil des années en raison de la compétition féroce qui prévaut dans ce secteur. Contacté par l’express, un des directeurs de la Laiterie de Curepipe a déclaré qu’il commentera plus tard la situation de la compagnie. Selon les procédures établies, Sattar Hajee Abdoula dispose de 90 jours pour gérer les affaires de la compagnie jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Passé ce délai, il aura deux choix : soit liquider la compagnie, soit la retourner à ses directeurs après avoir redressé sa situation financière. Au cas où la Laiterie de Curepipe devrait être mise en vente, l’administrateur espère que les offres d’achat de la compagnie lui soient parvenues au plus tard le 28 juillet 2017.

Deux options sont ainsi proposées : soit une autre compagnie achète le share capital de la Laiterie de Curepipe pour qu’elle puisse continuer à rouler, soit reprend ses avoirs, qui comprennent le bâtiment, les équipements, les franchises et les véhicules. Pour ce qui est de la première option, l’acheteur devra se présenter avec une garantie bancaire de Rs 10 millions.

La Laiterie de Curepipe, productrice de yaourts à la pulpe de fruits et au ginseng de la marque D’light, de jus de fruits et du yaourt Mami Nova, existe depuis 1970. Ayant démarré ses activités avec seulement deux employés, elle dispose actuellement d’une trentaine de salariés. Lancée par la famille Thanacody, la compagnie a connu le succès après une campagne de promotion sur les bienfaits du yaourt. La laiterie a lancé, en 2013, D’Light, un produit avec plus de 170 milligrammes de calcium et peu de sucre.